de la COUR de BALLEROY

Chevaliers.
Seigneurs de Balleroy, d’Ingreville, de Maltot, de Val-d’Orne, du Buisson.
Basse-Normandie, Ancienne Extraction 1403.
Marquis de Balleroy en 1704.
Famille admise aux Honneurs de la Cour en 1753, 1783 et 1784.
Famille maintenue Noble lors des Recherches de Noblesse par Monfault en 1463, et par Chamilîart en 1666 dans la Généralité de Caen.
Famille maintenue Noble par l'Intendant Bernard de Marle suivant l'édit du 22 mars 1666 dans la Généralité d'Alençon, Election de Falaise (Sieurs de Maltot).

Preuves de noblesse pour les Pages de la Petite Ecurie en 1710.

Famille éteinte.

Armes :
d’azur, à trois cœurs d’or, 2 en chef et 1 en pointe [1].

Devise : Honeur y gist

Alliances :

de Héricy, de la Bigne (XVe), de Croisilles (f-), de la Fosse (f-), de Bray (f-1484), de Mondrainville (1439), Le Seur (ou Le Sens – 1484), Bauquet (f-v. 1520)), Le Bourgeois (1521), de la Rivière (1537), Roger de Lion (f-), Regnault (1555), Fortin du Bosc (f-1575), du Fossé, de Parfouru (1579), de Neuville, Hérault (1584), le Bedel (f-1587), de Missy (f-), d’Aché, Foulques (1594), de la Fresnaye (1595), de Malherbe (f-), de Lesnerac (f-), d’Arclais de Montbosq (1600), Morel d’Aubigny, Morel de Garcelles (1610), de Saint-Ouen (f-v. 1610), Gosselin de Villons (f-1613), de l’Escalley (1621), de Borel (1627), le Courtois (1630), de Boulard (1630), Benoist (f-), de ou du Vernay (1638), Colbert, de Longaulnay (f-1655), Sallet du Repas (v. 1660), Pajot (1663), Fusée (1665), de Bures (1679), Lucas de la Lande (f-v. 1680), le Fèvre de Caumartin (1693), de Cheux, le Faucon, de Chantepie (1704), Gohier d’Ingleville (f-1709), Noël d’Escorches (1711), Goyon de Matignon (1720), Noël d’Echanville (1723), de Boylesve de la Marouzière (f-1750), de l’Espineau (vers 1750), Pierron de Chamousset (f-1752), de Penfenténio (1760), du Chatel (1764), Vivans de Jaucourt (f-v. 1775), le Cat d’Hervilly (f-1778), Maignard de la Vaupalière (1784), …

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Jacques Claude Augustin de la Cour,

Marquis de Balleroy.

Généalogie de la Maison de la COUR

Généalogie de la COUR de BALLEROY (Normandie), par L. J. Bort

Par un acte consigné sur le registre de la Chambre des Comptes de Paris, en l’an 1360, on voit que le Roy Jean II pardonnait à plusieurs Seigneurs Normands de l’avoir combattu aux côtés de Charles « le Mauvais », Roy de Navarre, et Comte d’Evreux ; dans ces Lettres de rémission fort courantes à l’époque [2], on peut lire les noms du Comte d’HARCOURT, de l’Evêque d’Avranches et, avec d’autres Chevaliers, celui de Jean du FOUR. Or, dans ce même acte, il est parlé non seulement des dommages causés par les « … » … de la Couronne, mais également du fait qu’ils ont perdu la plupart de leurs Titres au cours de la « guerre des anglois ».

Ainsi, la généalogie des …, Marquis de Balleroy ne peut être établie sur Preuves qu’à partir de ce Jean du FOUR ou DUFOUR (les deux orthographes se rencontrent), mais sans posséder les Titres originaux, nous pouvons remonter bien plus avant dans le temps.

De fait, le nom de du FOUR apparaît bien antérieurement en Normandie et la première mention que l’on ait dans un acte est de 1138, date de la rédaction de la Charte de fondation de l’Abbaye d’Ardennes près de Caen, Maison de l’Ordre des Prémontrés [3]. Cette Abbaye fut établie grâce aux Donations de Ayulphus de FORO (Ayulphe du FOUR) et d’Asseline, sa femme, donations maintenues et augmentées par leurs quatre fils Guérin, Colard, Gaultier et Guillaume. Pour faire cet établissement, Ayulphe du FOUR avait donné sa Terre d’Ardennes, à une lieue du Maltot.

Dans le même texte, il est indiqué que Guillaume est Maître de la Terre de Baron, en la paroisse du même nom, deux lieues du Maltot et Colard Maître d’Hermanville sise à deux lieues de Caen [4]. Gaultier et Guérin donnèrent tous leurs biens à l’Abbaye ainsi qu’il est rappelé dans deux Chartes des 9 mars et … juin 1180 et dit dans la Charte de 1138, comme nous le verrons, tandis que Guillaume et Colard augmentèrent leurs donations précédentes par plusieurs Chartes qui furent recopiées sur Titres originaux en 1191.

En fait, l’Abbaye d’Ardennes fut exclusivement une fondation d’Ayulphe et de ses fils, ainsi qu’il est clairement dit dans une Charte de 1144 « ……… »

Guérin était fils aîné d’Ayulphe, dans une Charte du 6 juin 1180 qui récapitule en prologue les lègues précédents.

Ayulphe du FOUR ne se contente pas de ses libéralités premières, qui remontent à 1121 et, toujours par la Charte de 1138, nous apprenons qu’il fit don de sept acres de terre cultivable pour subvenir aux dépenses d’entretien de l’Eglise Abbatiale qu’il avait d’ailleurs fait édifier de ses deniers et qu’avait consacrée cette même année 1138, Richard, Evêque de Bayeux, sous la protection de la Vierge Marie.

Mais qu’étaient devenus Guérin et Gaultier ? Nous avons vu les Fiefs de leurs frères et rien pour eux. La Charte de 1138, toujours elle, nous renseigne : ils s’étaient faits Moines à Ardennes après avoir réuni la totalité de leurs biens entre les mains du Prieur Gilbert.

Par la Charte de 1191 qui remémore les services ……… des fondateurs, nous savons qu’Ayulphe décède un … juin et son fils Gaultier un 17 juillet, les années n’étant pas hélas précisées. Il y est également dit que les biens donnés par Guérin lors de son entrée dans l’Ordre de Prémontrés étaient situés en la paroisse de Saint-Germain « de Blanche Herbe » (aujourd’hui Saint-Germain-la-Blanche-Herbe à la sortie ouest de Caen) sise à proximité de Caen, et que Guérin était décédé revêtu de la dignité abbatiale (Il fut le premier Abbé d’Ardennes, le Prieur ayant ensuite cette fonction).

On apprend encore, toujours par la Charte de 1191, que les deux fils de Guillaume « du Marché » se nommèrent Paul et Guillaume et qu’ils continuèrent l’œuvre de donation entreprise par leurs devanciers, ce qui est d’ailleurs l’objet réel de la Charte de 1191, … à Rouen sous l’autorité de l’Evêque Henry qui y apposa son sceau.

Cette analyse des Titres originaux de l’Abbaye d’Ardennes nous prouve donc que, dés les débuts du XIIe siècle, il y avait des du FOUR qualifiés « Nobles Hommes » et suffisamment puissants pour fonder une Abbaye à Maltot. Or, au XIVe siècle, où commence la filiation prouvée de la Maison de la COUR, son Chef de Nom et d’Armes se nomme toujours du FOUR et est Seigneur du Maltot.

Des documents aimablement communiqués par les actuels représentants de cette Maison nous ont permis d’établir une filiation depuis Ayulphe du FOUR jusqu’à Jean du FOUR. Comme il est dit plus haut, les Titres originaux ont disparu et il est par conséquent difficile de découvrir les branches collatérales.

Avant d’étudier cette généalogie « prouvée » de la Maison de la COUR, voyons donc cette filiaton.

Ayulphe du FOUR a eu de son union avec Asseline quatre fils : Guérin, Colard, Gaultier et Guillaume. Guérin et Gaultier se firent Moines en l’Abbaye d’Ardennes, Guillaume, Seigneur de Baron eut deux fils Paul et Guillaume dont la descendance est inconnue. Par contre, pour Colard, il est possible de la reconstituer comme suit :

Colard du FOUR, Seigneur d’Hermanville,

Guillaume, qualifié Chevalier, fut à la Croisade avec Sa Majesté le Roy Saint Louis (Louis IX, Roy de France), qui le récompensa de ses services par la donation de plusieurs Terres.

N… du FOUR, dont on ne sait, sinon qu’il est père de

Danot ou Davot ou Danet du FOUR, qualifié Chevalier, Seigneur de la Cour, etc., qui est dit époux de N… de HERICY, dont :

Jean du FOUR, à partir duquel commence la filiation suivie.

Ancienne Famille de la Généralité de Caen, maintenue dans sa Noblesse [5] par Montfault en 1463, par Monsieur de Roissy en 1599, par Chamillart en 1666 [6], et admise aux Honneurs de la Cour en 1783. – Elle s’est alliée aux Maison de DREUX, d’HARCOURT, d’ESTOUTEVILLE, d’ACHEY, de GOYON-MATIGNON, de la RIVIERE, Le FEBVRE de CAUMARTIN, d’ORGLANDES, de JAUCOURT, d’HERVILLY, de CHAUMONT-QUITRY, etc. [7]

I. – Danot, Seigneur de la COUR du FOUR, Chevalier, Seigneur de Maltot, marié à N… de HERICY, dont :

II. – Jean du FOUR (alias DUFOUR) est nommé dans acte Royal de 1360, portant sur des Lettres de rémission accordées à Jean du FOUR, Chevalier, marié à N…, dont au moins un fils :

III. – Marot du FOUR est mentionné dans des actes passés devant les Tabellions de Caen les 15 octobre 1403, 24 janvier 1411 et 3 janvier 1413. Il y est qualifié Chevalier et indiqué comme Seigneur et possesseur du Fief Noble et Seigneurie du Maltot (contrat du 3 janvier 1413). Il fut présent à la Bataille de Formigny, le 15 avril 1450, dans les rangs des Troupes Royales, ainsi que l’indique le Mémoire de cette campagne dressé par ordre du Roy Charles VII.

Il fut marié à Noëlle de la BIGNE, fille de Nicolas et sœur de Guillaume, Escuier, Seigneur de Lambosne [8] Un Arrêt de la Cour de Normandie fait état de ce mariage ainsi que des enfants qui en sont issus (Arrêt de 1434). De cette alliance sont issus :

1. – Gabriel de la COUR, qui suit ;

2. – Philippine du FOUR, mariée à Pierre de CROISILLES, Seigneur de Caumont, près Thury. Il est fait état de cette union dans un acte du 13 octobre 1438 ainsi que dans deux actes de leur neveu Guillaume du FOUR de la COURT, des 13 mars 1479 et 25 février 1482 par lequel celui-ci acquérait des Sieurs Laurent et Louis de CROISILLES, ses cousins, une partie de l’hoir de leur mère, composée de quinze arpents de froment ;

3. – Gravette du FOUR, mariée en premières noces à Richard de la FOSSE, Escuier, Seigneur de Hubert-Salin, puis en secondes noces, en 1484, Jean de BRAY, Seigneur de Hagneray [9]  ;

IV. – Gabriel de la COURT, Escuier, Seigneur de la Cour et du Maltot. Il est mentionné dans des actes du 15 septembre 1439 et du 30 décembre 1452, dans un acte d’échange de Terre avec Robert le VERRIER, Escuier, Seigneur d’Athis, le 13 mars 1437, acte dans lequel il est qualifié « Noble et extrait de noble lignée » ainsi que dans la Recherche de Montfault en 1463. Il épouse par contrat du 15 septembre 1439 Jeanne de MONDRAINVILLE, fille de Thomas, Escuier, Seigneur de Mont-Gaultier et de Maizet. Les époux sont encore mentionnés dans des actes des 16 janvier et 16 mars 1446 et 20 mars 1448.

De cette union sont issus :

1. – Guillaume du FOUR, cité dans les actes du 13 mars 1479, 25 février 1482 et 12 juillet 1484 ; il y est qualifié Prêtre et prend le nom de la COURT, usage qui sera désormais général dans la famille ;

2. – Guillaume de la COUR, qui suit ;

V. – Guillaume de la COURT, Escuier, Seigneur de la Court, du Maltot, du Buisson et d’Ingreville [10]. Il meurt en 1526, ayant épousé par contrat devant les Tabellions de Caen en date du 12 juillet 1484 Madeleine Le SENS [11], dont :

1. – Jean de la COUR, qui suit ;

2. – Pierre de la COUR, branche des Seigneurs du Buisson, rapportée en son temps ;

3. – Guillaume de la COUR, mort sans alliance ni postérité ;

4. – Thomas de la COUR, mort sans alliance ni postérité. Il est cité dans un acte de partage en date du 15 octobre 1530, avec ses frères ;

5. – François de la COUR, Seigneur des Escanges, mort sans alliance ni postérité ;

6. – Rolland de la COUR, auteur de la tige des Seigneurs d’Ingreville, rapportée en son temps ;

7. – Françoise de la COUR, mariée avec Jean BAUQUET, Escuier, Seigneur de Moons [12], ainsi qu’il est dit dans un acte de partage en date du 5 février 1558.

VI. – Jean de la COUR, Escuier, Seigneur de la Cour et du Maltot. Il est cité dans un acte du 29 janvier 1531 [13]. Dans un aveu à Noble Pierre FRESNEL [14] en date du 15 mars 1576, il est qualifié « Escuier, Noble d’Extraction ». Il est décédé avant le 15 mars 1576, date à laquelle son fils aîné Jean, renouvelle l’aveu à Pierre FRESNEL. Il a épousé par contrat du 30 mars 1521 Marie le BOURGEOIS [15], fille de Raoul, Seigneur de Beauvillier, et de Philippine de BOURGUEVILLE. De cette union sont issus :

1. – Jean de la COUR, cité dans un acte du 20 juillet 1585, et mort sans postérité ;

2. – Guillaume de la COUR, qui suit ;

3. – Barbe de la COUR, mariée avec Robert ROGER, Seigneur de Lyon et d’Amayé.

VII. – Guillaume de la COUR, Escuier, Seigneur du Maltot, de la Cour et de Silly. Telles sont les qualifications selon lesquelles il est nommé dans un acte en date du 20 juillet 1585. Il épouse par contrat du 16 février 1579 Marie de PARFOURU [16], fille de Jean, Seigneur d’Athis, et de Jeanne de SAINT-GILLES [17]. Ils eurent pour enfants :

1. – Michel de la COUR, qui suit ;

2. – Robert de la COUR, Escuier, Seigneur d’Escanges Le 5 septembre 1600, il épouse [18] Anne d’ARCLAIS, fille de Nicolas, Seigneur de Monboscq, et de Florimonde SAINTE-MARIE [19]. Ils n’eurent pas de postérité ;

3. – Louis de la COUR, Seigneur de Silly, puis du Maltot et de la Cour à la mort de ses neveux. Ils est cité dans les actes en date des 21 décembre 1610 et 24 mars 1613. Ils n’eut que deux filles d’une alliance inconnue.

VII. – Michel de la COUR, Seigneur de la Cour, du Maltot et de Silly. Il fit la preuve de sa Noblesse sur titres à la Recherche de Roissy en 1599, et est mort avant 1635, année où il est indiqué comme tel dans un acte de son frère Louis, tuteur de son fils Guillaume. Il avait épousé Louise MOREL, fille de Ravand, Seigneur d’Aubigny et de Putanges, Chambellan de Monsieur, frère du Roy en 1575, Chevalier du Saint-Esprit en 1577, et de Gabrielle de RIANT, (S?), Dame de Villeroy. De cette union sont issus :

1. – Rolland-Louis de la COUR, mort sans postérité avant 1635 ;

2. – Guillaume de la COUR, reçu Chevalier de Malte le 26 octobre 1648.

Ainsi s’éteint la branche aînée de cette Maison.

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Branche des Seigneurs du Buisson, d’où sont issus les Marquis de la COUR de BALLEROY

V. – Pierre de la COUR, Seigneur du Buisson et de Maltot [20], décédé en 1576, second fils de Guillaume et de Magdeleine le SUEUR.

Par contrat du 20 janvier 1537, il épouse Germaine de la RIVIERE [21], fille de Richard, IIe du nom, Chevalier, Seigneur de Romilly, de Gouvix et du Vautivel, mort en 1519 [22]. Ce mariage a certainement accru ses droits sur Maltot. Le Buisson est assis à Maltot, selon le Rôle de 1522 - Germaine est la plus jeune fille de Richard de la RIVIERE, donc fille de Jeanne de MISSY – celle-ci est sa cousine issue de germains, car Enguerrand II de la RIVIERE, père de Richard, a épousé Jeanne MALHERBE, fille de Pierre et de Gravette de MISSY. Et Mariette, la sœur de Richard, donc tante de Germaine, a épousé Guillaume de la BIGNE, fils de Guillaume et de Raoulette de la ROQUE (mariés en 1420), fils de Jean, dont l’autre fils, Nicolas de la BIGNE, Sieur de Lambosne, père de Guillaume a épousé en seconde noces Guillemette MALHERBE, Dame de Maltot, et peut-être veuve d’Enguerrand Ier de la RIVIERE, mort à Azincourt [23].

Par acte du 6 janvier 1526, il acheta à ses frères Guillaume, François et Rolland de la COUR, une partie de leurs droits sur le Fief de Maltot, traité alors en co-Seigneurie.

De cette union sont issus :

1. – Jean de la COUR, qui suit ;

2. – Blaise de la COUR, auteur des Seigneurs de Vauxdorne, qui suivra en son temps ;

3. – Louis de la COUR, mort jeune sans alliance ni postérité [24] ;

4. – Gabriel de la COUR, Seigneur de Selencey, mort en 1570 en Hongrie luttant contre les Turcs, sans alliance ni postérité.

5. – Suzanne de la COUR, mariée à Léon de NEUVILLE, Escuier, Seigneur de Bois-Guillaume et de Clinchamps, dont postérité ;

6. – Anne de la COUR, mariée par contrat du 16 octobre 1575 avec Nicolas FORTIN, Escuier, Seigneur du Bosc, dont postérité ;

7. – Jeanne de la COUR, mariée à Jacques du FOSSE (Fossé), Seigneur de Verrières, dont postérité.

VI. – Jean de la COUR [25], Escuier, Seigneur du Buisson. Il partage avec ses frères pas acte du 28 septembre 1576. Il apparaît dans la Recherche de Noblesse de Roissy, fut Vicomte de Caen après François d’HARCOURT et mourut en 1609.

Il avait épousé en premières noces, par contrat du 23 mai 1584 Jeanne HERAULT [26], Dame de Plomb (veuve en premières noces de Robert le DOULCET, Escuier, Seigneur de Pont-Escoullant), fille de Nicolas, Seigneur de Saint-Jean-du-Corail près Avranches, du Domaine, du Mothay et de Plomb, et de Nicole du HOMME [27] ; puis en secondes noces Charlotte d’ACHE (d’Aché), fille de Jean, Escuier, Seigneur de Cerquigny [28], et de Renée le CONTE de NONANT. Dont sont issus :

Du premier lit :

1. – Louis de la COUR, qui suit ;

2. – Rolland de la COUR [29], Chevalier, Seigneur du Mottay, marié avec Jeanne de SAINT-OUEN, fille d’André, Chevalier, Seigneur de Fondouët, et de Jeanne de VASSY-la-FOREST, mort sans postérité ;

3. – Jean de la COUR, rameau des Seigneurs du Maltot et d’Auval, qui suivra en son temps ;

4. – Marie de la COUR, mariée avec Jacques le BOURGEOIS, Escuier, Seigneur de Béneauville, de Billy et du Torp, dont postérité ;

5. – Barbe de la COUR, mariée [30] à Gaspard GOSSELIN, Escuier, Seigneur de Villons ;

Du second lit :

6. – Marguerite de la COUR, mariée en 1630 à Gilles le COURTOIS, Seigneur d’Héroudeville près Pont-l’Abbé en Cotentin ;

7. – Magdeleine de la COUR, mariée à Jacques BENOIST, Seigneur de Blaru près Honfleur et de Monceaux près Bayeux.

VII. – Louis de la COUR, Chevalier, Seigneur de la Cour et du Buisson, Conseiller du Roy en Son Conseil d’Etat et Privé, Intendant de Justice, Police et Finances au-delà des Monts, Garde des Sceaux et Président du Conseil Souverain de Pignerol [31], Ambassadeur près le Duc de Savoie. Louis fit son testament le 11 août 1639 à Pignerol et mourut en Savoie en 1641.

Il a épousé par Contrat du 25 janvier 1610 Catherine MOREL [32], fille de Pierre, Seigneur de Garcelles et de Manneville, et de Perrette BIGOT. Dont sont issus :

1. – Pierre de la COUR [33], Chevalier, Seigneur de Manneville, Conseiller d’Etat par Lettres Patentes du 26 avril 1658, marié à Antoinette COLBERT, dont :

11. – Marie de la COUR [34], marié en 1655 à Antoine de LONGAULNAY, Chevalier, Marquis de Dampierre, Seigneur de Vaux, de Franqueville et autres lieux, Capitaine Lieutenant de la Compagnie d’Ordonnance des Chevau-Légers du Duc de Longueville, et Commandant la Noblesse du Bailliage de Caen, fils de Hervé [35], IVe du nom, Chevalier, Seigneur de Dampierre, Sevans et autres lieux, et de Charlotte le TELLIER de la MARZELIERE [36]. Sans postérité.

2. – Thomas de la COUR, qui suit ;

3. – Françoise de la COUR, Religieuse en l’Abbaye du Trésor ;

4. – Catherine de la COUR, Religieuse en l’Abbaye du Trésor ;

5. – Louise de la COUR, Religieuse en l’Abbaye du Trésor.

VIII. – Thomas de la COUR, Chevalier, Seigneur de Cheverue près Mantes, de Griselles, reçu Chevalier de Malte en 1646 [37], Capitaine de Vaisseau par nomination du 19 février 1672, mort en 1677 et le 27 juillet 1681, sa veuve obtenait son héritage (Arrêt de la Cour de Caen). Il fut maintenu Noble en 1667.

La Cour Balleroy – le Fèvre de Caumartin

Il avait épousé par Contrat du 24 avril 1665 Marie de FUSEE (Fusée), fille de Guillaume [38], Chevalier, Seigneur de Chaumont, et de Louise de CUGNAC d’IMONVILLE. Dont un seul enfant :

IX. – Jacques de la COUR, Seigneur de Manneville et de Garcelles, Conseiller au Parlement de Paris puis Maître des Requêtes, crée Marquis de La Cour par Lettres Patentes Royales de décembre 1704 qui érigeaient ses divers fiefs [39] en Marquisat héréditaire [40]. Le Fief de la Cour est composé des Fiefs du Tronquay (qui fut donné par le Roy à Jean de CHOISY), du Vernay et du Parc (ou du Port). Ceux-ci se trouvent à Balleroy. Jacques de la COUR mourut le 19 mai 1725, âgé de 77 ans, et il fut enterré dans le chœur de l’Eglise de Balleroy.

Jacques de la COUR fut un Gentilhomme qui préféra la vie de campagne à la carrière des Intendances, qui s’ouvrait brillante devant lui.

Il avait épousé par contrat du 8 mars 1693 Charlotte-Madeleine-Emilie le FEVRE de CAUMARTIN [41], « une femme qui fut belle, au dire de tous ses comtemporains, qui resta toujours fine et spirituelle » [42],

Louis le Fèvre de Caumartin

morte le 5 mai 1745, fille de Louis-François, Seigneur de Caumartin [43], Conseiller d’Etat, et de Catherine-Madeleine de VERTHAMON (T) [44], sa seconde épouse. Dont :

1. – Jacques-Claude-Augustin de la COUR, qui suit ;

2. – Louis-Jacques de la COUR, dit « le Chevalier de la Cour », né le 24 mai 1696, reçu Chevalier de Malte (Chevalier de Saint-Jean de Jérusalem) en 1714, Commandeur d’Auxerre, mort en 1726 revêtu du titre de Commandeur de Maupas.

X. – Jacques-Claude-Augustin de la COUR, d’abord Chevalier, puis 2e Marquis de la Cour, dit le « Marquis de Balleroy », Seigneur de la Bazocque, du Tronquay, du Vernay et autres lieux, né à Paris le 20 janvier 1694, Page de la Petite Ecurie en 1710 [45], il entra aux Mousquetaire du Roy en 1712, Cornette dans le Régiment de Bonnelles-Dragons en mars 1714.

Monsieur de BALLEROY s’occupa beaucoup de lui, et il lui procura de bonne heure un Régiment de Dragons de son nom, dont il fut le Colonel en mai 1714 [46].

Reçu Chevalier de l’Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis en 1715, Mestre de Camp réformé à la suite du Régiment d’Orléans-Dragons ne 1718. Son Régiment ayant été réformé depuis plusieurs années, il entra troisième Enseigne de la Compagnie de Noailles (ou écossaise) des Gardes du Corps du Roy en 1728, il obtint le rang de Mestre de Camp de Cavalerie et deuxième Enseigne la même année, Premier Enseigne en 1729, troisième Lieutenant en 1733, Brigadier des Armées du Roy en février 1734, deuxième Lieutenant en 1735, Gouverneur du Duc de Chartres – charge qu’il perdit en 1743 à la suite du mariage de ce dernier avec Mademoiselle de CONTI -, il fut, comme compensation, nommé Premier Ecuyer du Duc d’Orléans. Maréchal de Camp en 1738, et peu de temps après Lieutenant Général des Armées du Roy. Pendant la Campagne de 1744, il se conduisit vaillamment ; on le remarqua dans les tranchées de Fribourg et au siège de Landau ; mais l’attitude qu’il eut à Metz pendant la maladie du Roy le perdit. Voici comment d’Argenson le raconte : « La cause de sa disgrâce est venue de deux choses : la haine horrible entre lui et mon frère, et la vengeance rancunière de Madame la Princesse de CONTI, à la première proposition de marier Mademoiselle de CONTI avec le Duc de CHARTRES, BALLEROY n’en parla qu’avec grand mépris : depuis cela, on le surprit, il fit le mariage, mais manebat alta mente repostum. La disgrâce se fit et le Marquis de BALLEROY fut exilé dans ses Terres de Normandie, victime des intrigues de Cour.

Il est mort en son château de Balleroy le 21 février 1773 [47].

Il fut question d’un mariage avec Mademoiselle de BOISSY, sa cousine germaine, dont le père (frère de Madame de Balleroy) proposait 200.000 livres de dot, mais cela ne se fit pas, celle-ci épousant le Président de SEGUR.

Au moment où M. de BOISSY faisait ses ouvertures, BALLEROY écrivait à sa femme pour le mariage MATIGNON : « Il n’y plus qu’un pas à faire jusqu’au bénitier. »

Il épouse par contrat du 2 juin 1720 [48] Marie-Élisabeth GOYON de MATIGNON, née en 1696 et décédée le 13 mars 1745, avec 50.000 livres de dot, « laquelle, disait Saint-Simon, n’était pas jeune et s’ennuyoit de n’être pas mariée. » Ce qui n’empêcha pas les Matignon de paraître de leur côté peu satisfait de cette alliance. Elle était la seconde fille de Charles-Auguste, Comte de Gacé [49], Baron de Bricquebec [50], Maréchal de France, Gouverneur de la Rochelle et du Pays d’Aunis, et de Marie-Élisabeth BERTHELOT [51].

Devenu Marquis de BALLEROY, Jacques-Augustin habita Paris et s’y lia avec les beaux esprits du temps, patronné par son cousin d’ARGENSON, l’auteur des Mémoires.

Ils auront huit enfants [52] :

1. – Charles-Auguste de la COUR, qui suit ;

2. – N… de la COUR (fille), baptisée le 16 octobre 1722 à Balleroy ;

3. – Louis-Augustin de la COUR, né en 1724 [53] et décédé en 1745 au service du Roy, sans postérité de son mariage en 1760 avec Mademoiselle de PENFENTENYO [54]. Il nétait alors que simple Lieutenant des Vaisseaux du Roy, puis devint Capitaine de Vaisseau, et, sur les états de la Marine, il figure avec le grade de Chef d’Escadre « de la promotion du 20 août 1784 ». Il reste à terre, ne se fait attacher ni aux Escadres, ni à la direction du port, mène à Brest la vie calme d’un homme à l’ambition satisfaite, favorisé d’une honnête fortune, sans grandes charges de famille (il a chez lui une nièce et quelques papiers font mention « d’un petit garçon ») ;

4. – Jean-François-Paul-Henry de la COUR, Vicomte de Balleroy, né le 2 février 1726 et décédé en 1802, Chef d’Escadre et sans postérité (voir note 41) ;

5. – François-Auguste de la COUR, dit « le Chevalier de Balleroy », jumeau du précédent, né le 2 février 1726 [55], il suivit naturellement la carrière des armes, qui le conduisit aux grades de Brigadier des Armées du Roy en 1770, puis Colonel d’Infanterie et Maréchal de Camp qu’il obtint le 1er mars 1780, guillotiné le 26 mars 1794, victime de la Terreur révolutionnaire. Le Chevalier de BALLEROY avait hérité du goût épistolaire de son aïeule ;  ;

6. – Elisabeth-Louise-Eléonore de la COUR de BALLEROY, née en 1729, baptisée le 14 février à Balleroy. Elle est nommée par Léonor de MATIGNON, Evêque de Coutances et Louise Hippolyte GRIMALDI de MATIGNON, Duchesse de Valentinois. Elle épouse à Balleroy le 30 décembre 1752, Anne-Simon PIARRON, Chevalier, Seigneur de Chamousset, Maître des Requêtes [56] , sans postérité ;

7. – Louise-Jacqueline, alias Aimée-Louise de la COUR, baptisée le 16 avril 1731 à Balleroy, nommée par Louis de la Cour, Chevalier, et N… de la Cour de Balleroy. Elle épouse le 29 janvier 1750 à Balleroy Marin de BOYLESVE, Chevalier, Seigneur de la Marouzière (originaire d’Angers), fils de Marin, et de Marie-Modeste de BOYLESVE de la MAROUZIERE, en présence de Louis-Jacques de la Cour (oncle de la mariée), de Charles-Auguste de la Cour, Comte de Balleroy, Lieutenant Général des Armées du Roy (frère), Jean de la Cour et François-Auguste de la Cour (frères). Dont une nombreuse postérité ;

8. – Aimée-Louise alias Louise-Jacqueline de la COUR, dite « Mademoiselle de Balleroy », née en 1751 ( ?) et décédée le 14 avril 1778, sans alliance.

XI. – Charles-Auguste de la COUR, Marquis de la Cour, dit « le Comte de Balleroy », né le 24 février 1721 [57], Colonel du Régiment de Chartres puis de celui d’Orléans, Maréchal de Camp en 1758, Lieutenant Général en 1762 [58], Commandeur de Saint-Louis, initié à la franc-maçonnerie, il appartenait en 1786 à la Société Olympique et en 1788, à la loge Saint-Jean d’Ecosse du Contrat social [59]. Il avait pris une part décisive aux opérations du corps d’armée réuni pour repousser les troupes anglaises débarquées à Saint-Cast, sur les côtes de Bretagne, le 11 septembre 1758, et avait reçu du Roy, en souvenir de sa conduite, de belles tapisseries des Gobelins qui sont encore à Balleroy.

Il fut guillotiné le 26 (ou 23) mars 1794, le même jour que son frère François-Auguste, comme lui victime de la terreur révolutionnaire.

Il avait épousé le 22 janvier 1752 (le contrat est signé par le Roy le 18 juin) Adélaïde-Elisabeth-Sophie de l’ESPINEAU (veuve le 22 juin 1738 de Gabriel-Jean de PLEURRE [60], Intendant de la Généralité de la Rochelle), née en 1723, fille de Nicolas, premier Commis du Contrôleur Général des Finances en 1702, et d’Anne-Elisabeth INDRES [61] . Elle fut présentée à la Cour le 10 juin 1753 par Madame de COIGNY [62] .

Ils eurent pour enfants :

1. – Thaïs-Augustine-Pauline-Marie-Louise de la COUR, née en 1758, décédée à Paris le 11 mars 1830. Elle épouse le 7 octobre 1778 à Balleroy [63] Louis-Charles le CAT, Comte d’HERVILLY [64], né à Paris le 26 février 1755 et décédé le 14 novembre 1795 à Quiberon, Colonel commandant le Régiment de Rohan-Soubise en garnison à Rennes. Il participa à la défense des Tuileries le 10 août 1792. Le Roy Louis XVI ayant été emprisonné au Temple, il passa en Angleterre où il obtint l’autorisation de lever un Régiment français. Il fut nommé en 1795 Commandant de la première Division du Corps d’Emigrés, destinée à opérer une descente en Bretagne. N’ayant jamais fait la guerre, il se révéla le principal responsable du désastre du débarquement des Emigrés à Quiberon où il fut mortellement blessé en 1795 Il était le fils de Louis-Michel-César, Marquis de Chenoise et d’Hervilly, Seigneur de Leschelles (Aisne), Le Val, Devise, Dury, Housset, la Vagueresse, Baron d’Iran, Lieutenant d’Infanterie au Régiment du Roy en 1744, et de Rose-Adélaïde-Victoire de CASTILLE de CHENOISE demeurant à Leschelle. Dont plusieurs filles : Ernestine, mariée à Raymond de NOUGAREDE ; Julienne-Blanche-Louise, mariée à Auguste de CAFFARELLI (famille toujours propriétaire du château de Leschelle) ; Louise-Charlotte-Thaïs, mariée à son cousin Louis-François-César le CAT d’HERVILLY ;

2. – Thaïs-Pauline-Simone de la COUR, née en 1755 et décédée en 1806 [65]. Elle épouse Etienne VIVANS, Vicomte de Jaucourt, né à Paris le 7 octobre 1727, baptisé en la paroisse Saint-Sulpice et décédé à Angerville le 12 janvier 1780, fils de Pierre-Antoine II, Baron d’Hubans et Marquis de Chantonne, et de Suzanne-Marie de VIVANS [66]. Leur fille, Anne-Antoinette-Eléonore VIVANS de JAUCOURT, baptisée à Paris Saint-Sulpice le 21 septembre 1775 et décède le 3 mars 1853, épouse le 17 février 1801 Guy-Emeric-Anne, Duc de CIVRAC de LORGES, né à Paris le 25 juin 1767, décédé à Fontpertuis le 6 octobre 1837, d’où sept enfants qui continuèrent la filiation ;

3. – Philippe-Auguste-Jacques de la COUR, qui suit.

XII. – Philippe-Auguste-Jacques de la COUR, Marquis de la Cour «dit « le Marquis de Balleroy », né le 3 mars 1763, filleul du Duc d’Orléans, décédé le 3 avril 1840, Colonel d’Infanterie en second le 6 avril 1786, Colonel du 29e Régiment le 25 juillet 1791, Chevalier de l’Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis [67].

Il épouse en premières noces en 1784 Elisabeth-Jacquesline MAIGNARD de la VAUPALIERE, fille de Charles-Etienne, Marquis de la Vaupalière, Lieutenant Général, et de Diane-Jacqueline-Louise-Josèphe de CLERMONT d’AMBOISE, dite « Madame de Gacé » [68]; et en secondes noces Rose-Blanche-Fleurie-Aimée de CIRESME (Cyresme) [69], dont un seul enfant du premier lit, Auguste-François-Joseph-Pierre de la COUR, Marquis de Balleroy, marié à Adélaïde-Adrienne-Mathilde d’ORGLANDES.

Branche des Seigneurs du Maltot et d’Auval

VII. – Jean de la COUR (3e fils de Jean, Seigneur du Buisson, et de Jeanne HERAULT, Dame de Plomb), Seigneur du Maltot, Conseiller et Maître d’Hôtel ordinaire du Roy le 29 juillet 1645. Il épouse par contrat du 8 octobre 1621 Renée de l’ESCALLEY, Dame d’Auval, fille de Germain, Seigneur de Tours, d’Auval et de Vaucelles près Bayeux, et de Marguerite d’ACHE, Dame de Cerquigny, dont :

1. – Louis de la COUR, qui suit ;

2. – Rolland de la COUR, Seigneur de Tours et d’Auval [70], commandant la Noblesse de Caen à l’Assemblée de l’arrière-ban de 1693, certifié « Noble d’extraction » lors de la Recherche de 1693. Il épouse en 1677 Marie PROUSSEAU, morts sans postérité ;

3. – Jeanne de la COUR, Religieuse ;

4. 5. 6. – Trois filles Religieuses, citées dans l’Arrêt de 1693 sans que leur prénom soit indiqué.

VIII. – Louis de la COUR, Seigneur du Maltot, de Vaucelles et du Buisson, Capitaine de Chevau-Légers, Escuier de la Dauphine Marie-Anne-Christine de BAVIERE. Il fit ses Preuves et fut maintenu Noble d’Extraction lors de la Recherche de Chamillart en 1666. Louis de La COUR a vendu une maison à Maltot aux Religieux de la Belle Etoile en 1673. L'acte a été signifié à ou par Jean-Jacques FORTIN, Chevalier, Sieur et Patron de Maltot, Feuguerolles, Bray, Vieux Fumé et autres lieux en son Manoir de Maltot (archives de l'Orne) [71] .

Il a épouse par contrat du 20 octobre 1663, la cérémonie le 8 suivant, Marguerite PAJOT, fille de Claude, Escuier, et d’Isabelle SONNART, dont :

1. – Jean-Rolland de la COUR, Seigneur du Maltot et de Vaucelles, Lieutenant-Colonel au Régiment de Louvigny-Infanterie, puis Lieutenant du Roy, commandant la ville et citadelle d’Ardes en Picardie, marié à Françoise de BERON, morte en 1727, sans postérité ;

2. – Pierre-Louis de la COUR, né en 1665, Enseigne de Vaisseau, mort au service du Roy en 1686 sans alliance ni postérité ;

3. – Magdeleine-Marguerite de la COUR, née en 1667, dite « Mademoiselle du Maltot », morte sans alliance ni postérité ;

4. – Françoise-Emilie de la COUR, née en 1668, mariée [72] à N… GOHIER, Escuier, Seigneur d’Ingleville, dont postérité ;

5. – François-Gabriel de la COUR, né en 1669, Lieutenant de Vaisseau, mort au service du Roy en 1694, sans alliance ni postérité ;

6. – Antoine de la COUR, qui suit ;

7. – Marie-Jeanne de la COUR, née en 1676, sans alliance ni postérité ;

8. – François-Joseph de la COUR, né en 1677, Enseigne de Vaisseau, mort au service du Roy en 1712, sans alliance ni postérité ;

9. – Marie-Anne de la COUR, mariée à Nicolas le BERT, Escuier, Seigneur de Senneville, dont postérité [73] ;

10. – Catherine-Louise de la COUR, Religieuse Ursuline.

IX. – Antoine de la COUR, Seigneur du Maltot, né en 1672, Officier de Marine, mort en mer au service du Roy en 1709, marié à Marie-Geneviève l’HERMITTE, fille de Siméon, Escuier, Seigneur du Mesnil-Lieurry près Falaise, et de Marie de la RIVIERE, dont une seule fille :

1. – Louise-Geneviève-Antoinette de la COUR, Dame du Maltot, mariée à Robert-Jacques le HERICY, Escuier, Seigneur de Villiers-sur-Mer, de Vaussieux, de Creullet, de Rampan, etc., Lieutenant pour le Roy sur la côte d’Asnelles (veuf d’Anne de CHAUMONTEL d’AUDRIEU, Dame de Varanger, morte le 1er avril 1725, mariés en novembre 1711), fils de Jacques, Escuier, Seigneur de Saint-Manvieu, de Marcelet, et d’Anne-Marie de MANNEVILLE, dont postérité du premier lit semble t-il.

Branche des Seigneurs de Vauxdorne [74]

VI. – Blaise de la COUR (second fils de Pierre, Seigneur du Buisson, et de Germaine de la RIVIERE), Seigneur de Vauxdorne et de Mannetot, partage avec ses frères par acte du 28 septembre 1576, figure dans les Recherches de Roissy en 1599. Il meurt avant le 4 mai 1613, date du partage de ses enfants, ayant épousé par contrat du 14 novembre 1594 Esther FOUQUES (olim FOULQUES), Dame de Mannetot et de Blerry, fille de François, Seigneur de Mannetot, de Blerry et du Mesnil-Oges, et de Marie d’ASSY. De cette union sont issus :

1. – Jean de la COUR, Seigneur de Vauxdorne, mort sans alliance ni postérité ;

2. – Pierre de la COUR, qui suit ;

3. – Jeanne de la COUR, mariée à Jacques de LESNERAC, Escuier, Seigneur de Mesnil-Vallée, dont postérité.

VII. – Pierre de la COUR, Seigneur de Mannetot, de Blerry ( ?), de Vauxdorne et du Mesnil-Oger, marié par contrat du 22 avril 1627 à Elisabeth de BOREL, fille de François, Chevalier, Seigneur de Manherbe et de Grand-Douët près Lisieux, et de Jacqueline MALET de GRAVILLE, dont :

1. – Charles de la COUR, qui suit ;

2. – Jean-Louis de la COUR, mentionné dans la Recherche de Chamillart en 1666, mort sans alliance ni postérité ;

3. – Guillaume de la COUR, mentionné avec ses frères dans la Recherche de Chamillard en 1666, mort sans alliance ni postérité ;

4. – Timoléon de la COUR, Seigneur de Vauxdorne, mentionné dans la même Recherche, marié avec Madeleine GOUHIER, dont ;

41. – Timoléon de la COUR, mort jeune sans alliance ni postérité ;

42. – Jacques de la COUR, au service en 1666, mort sans alliance ni postérité.

VIII. – Charles de la COUR, Seigneur de Mannetot, né en 1630, commandant l’Arrière-Ban de la Noblesse de Falaise en 1698. Il épouse Anne-Gilone SALLET, fille de Nicolas, Escuier, Seigneur du Repas, et de Charlotte d’HARCOURT [75], dont :

1. – Alexandre de la COUR, qui suit ;

2. – Marguerite de la COUR, mariée [76] à Gabriel de CHEUX, Escuier. C’est Marguerite qui fait entrer la Terre du Repas dans la Maison de Cheux qui la conservera longtemps. Dont au moins deux fils :

21. – Gilles de CHEUX, Escuier, marié le 24 avril 1749, paroisse Saint-Jean à Caen, avec Marie-Charlotte-Esther d’ANTIGNATE, fille de Jean-Paul, et de Marie-Magdeleine de BOUTEROSIS, en présence de Gabriel de Cheux (père), François-Gabriel de Cheux (frère), Jean-Jacques d’Antignate, Escuier, Sieur de Courlon et de Jean-Jacques-François Gohier, Escuier, Seigneur et Patron de Coulmaine (beau-frère, époux de Marie-Jacqueline d’Antignate de Courlon) ;

22. – François-Gabriel de CHEUX.

IX. – Alexandre de la COUR, Chevalier, Seigneur du Repas et de Mannetot, mort après 1733. Il épouse Marie le FAUCON, fille de N…, Escuier, Seigneur de Chanvallon, sans postérité.

Branche des Seigneurs d’Ingreville

V. – Rolland de la COUR (sixième fils de Guillaume, Seigneur du Maltot, et de Madeleine le SUEUR), Seigneur d’Ingreville, nommé avec ses frères dans les actes des 5 et 8 octobre 1535 et du 18 septembre 1547. Il épouse par contrat du 27 janvier 1555 Marie-Jeanne REGNAULT, fille de Denis, Escuier, Seigneur d’Avenay, et d’Anne le VALOIS, dont :

1. – Jean de la COUR, qui suit ;

2. – Marie de la COUR, épouse en premières noces en 1587, Pierre le BEDEL, Escuier, Seigneur des Baignets et de Bernières ; puis en secondes noces, Jean, Seigneur de MISSY, dont postérité des deux lits.

VI. – Jean de la COUR, Escuier, Seigneur d’Ingreville, cité dans la Recherche de Roissy en 1599, qualifié « Noble Homme » dans un échange du 25 octobre 1611 ainsi que dans une sentence de la Vicomté de Caen en date du 3 févr.-07 1628. Il est mort en 1634, ayant épousé par contrat du 3 avril 1595 Françoise de la FRESNAYE (veuve en premières noces de Louis de la MENARDIERE, Escuier, Seigneur de Cuverville), fille de Pierre, Seigneur de Saint-Aignan, de Rocquancourt et de Fontenay, et de Françoise le ROUX, Dame de Viette, de Vieuxpont et d’Escajeul. Dont :

1. – Jean de la COUR, mort jeune ;

2. – Marc-Antoine de la COUR, mort sans postérité ;

3. – Auguste de la COUR, qui suit ;

4. – Annibal, qui suivra après son frère ;

5. – Elisabeth de la COUR, morte jeune ;

6. – Julienne de la COUR, mariée à Nicolas de MALHERBE, Seigneur de Gaillon.

VII. – Auguste de la COUR, Seigneur de Saint-Sauveur, Officier de Marine, mort en 1680. Marié par contrat du 6 juillet 1630 avec Diane de BOULARD, fille de Jean, Escuier, Seigneur de Mairet et de Mondrainville, et de Madeleine le VALLOIS, Dame d’Escoville, dont :

1. – Jean-François de la COUR, né et mort en 1638 ;

2. – Jean de la COUR, dit « le Chevalier de la Cour », mort sans alliance ni postérité ;

3. – Auguste de la COUR, Religieux Dominicain ;

4. – Elisabeth de la COUR, morte jeune ;

5. – Julienne de la COUR, dite « Mademoiselle de Saint-Sauveur », morte en 1792 sans alliance ni postérité ;

VII. – Annibal de la COUR [77], Seigneur d’Ingreville, partage avec ses frères le 16 avril 1634. Est cité dans le dénombrement de la Noblesse de 1635 comme étant au service du Roy avec chevaux et armes, ainsi qu’en atteste un certificat du 10 octobre 1635. Il est mort en 1665.

Il avait épousé par contrat du 14 avril 1638 Marguerite de VERNAY, fille de Raphaël, Escuier, Seigneur de la Fillière, et d’Anne GONDOUIN. Veuve, elle se maria en secondes noces avec Jacques de BURES, Escuier, Seigneur de la Morandière.

De cette union sont issus :

1. – Jean de la COUR, qui suit ;

2. – Auguste-Raphaël de la COUR, dit « l’Abbé d’Ingreville », Prêtre, mentionné dans la Recherche de Chamillard en 1666 ;

3. – Anne de la COUR, mariée à Pierre LUCAS, Escuier, Seigneur de la Lande et d’Enevile, sans postérité ;

4. – Marguerite de la COUR, Chanoinesse de Poussay en Lorraine en 1681, fit ses Preuves de huit quartiers de Noblesse le 15 décembre de la même année ;

5. – Marie-Eléonore de la COUR, morte jeune.

VIII. – Jean de la COUR, Escuier, Seigneur d’Ingreville, cité dans la Recherche de Chamillart en 1666, mort en 1696. Il épouse par contrat du 18 mai 1679 Marie de BURES, fille de Jacques, Escuier, Seigneur de la Maraudière, et de Jacqueline de la MOTTE-SAINT-PLANCHAIX, dont :

1. – Raphaël-Augustin de la COUR, qui suit ;

2. – Anne-Geneviève de la COUR, Religieuse ;

3. – Marie-Magdeleine de la COUR, née le 12 et baptisée le 13 juin 1685 à Guilberville dans la Manche, reçue en la Maison Royale de Saint-Cyr en 1696. Elle fit ses Preuves le 8 décembre 1696 [78].

IX. – Raphaël-Augustin de la COUR, Escuier, Seigneur d’Ingreville (1680-1716), épouse en premières noces par contrat du 23 février 1704 Louise-Catherine de CHANTEPIE, fille d’Hervé, Chevalier, Seigneur de Fincel, et de Lucienne PEPIN de CAMPIGNY, morte en couche en 1706 ; puis en secondes noces, par contrat du 7 juillet 1711 Madeleine NOËL d’ESCORCHES, fille de N…, Seigneur d’Escorches, et de N…, dont :

Du premier lit :

1. – Raphaël-Auguste de la COUR, qui suit ;

2. – N. de la COUR [79], dite « Mademoiselle d’Ingreville » (1705-1739), sans alliance ni postérité.

X. – Raphaël-Auguste de la COUR, Seigneur d’Ingreville, né en 1706 et mort le 27 juillet 1736. Il épouse par contrat en 1723 Marie-Anne-Marguerite NOËL d’ECHANVILLE, fille de Guillaume, Seigneur d’Echanville, et de N… d’OILLIAMSON, morte en 1758. Dont :

1. – Marie-Louise-Jacqueline de la COUR, dite « Mademoiselle de la Cour », née le 26 novembre 1727 et décédée en 1768, sans alliance ni postérité ;

2 et 3. – Marie-Augustine et Marie-Louise de la COUR, jumelles nées et mortes en 1731 ;

4. – Ambroise de la COUR, qui suit ;

5. – Jacques-Raphaël-François de la COUR, dit « l’Abbé de la Cour », né le 3 avril 1735, Prêtre, Chanoine et Archidiacre de l’Eglise Cathédrale de Bayeux, Conseiller au Parlement de Normandie, nommé Conseiller en la Chambre Souveraine du Clergé de Normandie, le 14 avril 1783, en remplacement de Ballard-Descourt. Il est mort en 1807 ;

6. – Louise-Gabrielle-Catherine de la COUR, dite « Mademoiselle de Lisores », née posthume le 11 mars 1737, et morte sans alliance ni postérité.

XI. – Ambroise de la COUR, Chevalier, Seigneur d’Ingreville, né le 2 avril 1733, Capitaine au Régiment d’Orléans, Aide-Major Général d’Infanterie en 1759. Il épouse par contrat du 25 juillet 1764 Françoise-Jeanne-Charlotte du CHATEL, fille de Luc-François-Tanneguy, Chevalier, Seigneur de Castillon, Vallon, la Luzerne, etc., et d’Anne du CHEMIN de la TOUR, dont :

1. – Ambroise-Auguste-Raphaël de la COUR, qui suit ;

XII. – Ambroise-Auguste-Raphaël de la COUR, né le 11 juin 1765 et mort en 1808 sans postérité.

SOURCES :

·         Héraldique et Généalogie 1983, n° 142, article de J. L. Bort « Généalogie de La Cour de Balleroy »

·         Annuaire de la Noblesse de France, ès années 1880 et 1881 (notice Le Cat d’Hervilly), 1904 (notice La Cour de Balleroy), 1863 (notice Le Fèvre de Caumartin) ;

·         « Les comptes de Monsieur de Balleroy », ANF année ? ;

·         « Les correspondants de la Marquise de Balleroy », parle Comte Edouard de Barthélémy, tome I et II ;

·         Le Père Anselme « Histoire généalogique et chronologique de la Maison Royale de France » ;

·         « Mémoires et journal du Marquis d’Argenson, Ministre des Affaires étrangères sous Sa Majesté le Roy Louis XV », par le Marquis d’Argenson ;

·         BMS de Maltot et Balleroy.

Notice rédigée par Monsieur Jérôme BOUCLIER, mars 2007.



[1] Le Nouveau Nobiliaire de France donne pour armes à la branche des Seigneurs de Maltot : d'azur à 3 coeurs d'or; à la bordure cousue de gueules chargée de 8 croissants de ?, posés 2, 2, 2 et 2.

[2] Contrairement à ce que dit l’auteur, « ces Lettres de rémission là ne sont pas du type courant : collectives, elles ont, pour la Normandie, la valeur historique des soumisisons obtenues en 1204 par le Roy Philippe-Auguste » (remarque de Madame de Brébisson).

[3] Ordre fondé par Saint Norbert de Xanten (1080-1134), soumis à la règle de Saint Augustin. Le nom Prémontré vient de l’Abbaye du même nom dans l’Aisne.

[9] Il s’agit plutôt de « Haut-Quesnay » (note de Madame de Brébisson).

[10] Mentionné dans les actes des 12 juillet 1484, 8 février 1489, 30 janvier 1508, 6 mars 1513 et 10 février 1517.

[11] « Magdeleine Le SEUR, fille de Noël, Escuier, Seigneur de Cambres ». Ne serait-ce pas Le SUEUR ? En effet, Frondeville dans « Les Présidents du Parlement de Normandie », tome I, page 553, cite Guillaume de la COUR, Seigneur du Buisson et de Maltot (apparemment le même) fils de Gabriel, Escuier, marié en 1521 avec Marie Le SENS (veuve d’Antoine de BRETTEVILLE, Seigneur de Than et de Formigny qu’elle avait épousé avant 1505), fille de Jean Le SENS, Seigneur de Reviers, et de Renée de LOUCELLES (ces derniers marié le 5 novembre 1486).

[12] Le 21 juin 1666, Jean BAUQUET, Escuier, Prestre Curé de Moon assiste au mariage de Honorable Homme Jacques le VIEUX et Honneste Fille Avoye DRUAUD en ladite paroisse. (Sources : archives départementales de Saint-Lô, réf : 5E 13. 204 f° 220)

[13] Ainsi qu’au Rôle du Ban et Arrière-Ban de Caen en 1552 (note de Madame de Brébisson).

[14] Il cotise en 1552, ainsi que son frère Jean, chacun pour la moitié du Fief de Maltot, pour une Vavassorie relevant du Fief que tiennent les FRESNEL (note de Madame de Brébisson).

[15] « Marguerite Le BOURGEOIS de BENEAUVILLE, dont postérité qui a donné Chevalier de Saint-Jean de Jérusalem en 1645 » Annuaire de la Noblesse de France, année 1904.

[16] Veuve, Marie de PARFOURU épouse en secondes noces Jean III du VERNAY, Seigneur de la Rivière (veuf de Marie le MERCIER qu’il avait épousé en 1572), fils de Jean II, et de Françoise de BORDEAUX (Chamillart, notice du Vernay).

Marie a un frère, Louis de PARFOURU qui épouse Marie de BOURGUEVILLE, Dame de Tilly-la-Campagne.

[17] Fille de Guillaume et de Jeanne de Betheville (Histoire de la Maison d’Harcourt, livre onzième, page 1551).

[18] Les témoins sont Loys de Vauville d’Orval (l’ayeule paternelle d’Anne est Jehanne de Vauville) ; Guillaume de Baudre, Sieur de Soubresseau ; Michel d’Arclais, Sieur de Montamy ; Jehan de Bertram ?, Sieur de Saint-Ouen ; M. Le Carpentier, Sieur de la Vallée ; Maîtres Jean Louvet et Nicolas Moisson, Prêtres.

[19] Fille de Gabriel, Sieur de Sainte-Marie l’Aumont, et d’Anne de la TOURNIERE (source : contrat de mariage de Florimonde le 9 février 1565, communiqué par Madame de Brébisson).

[20] Il est aussi Seigneur de Blandit.

[21] Veuve en 1566 (Annuaire de la Noblesse de France, année 1904).

[22] L’Abbé Beziers lui donne deux épouses, Demoiselle Catherine LECORDIER, fille de Jean, Seigneur de Malherpierre (alias Malherbière) en premières noces, puis en secondes noces, Jeanne de MISSY, fille de Jean, Seigneur de Missy et de Lalonde, et de Jacqueline de CALIGNY, sans dire desquels de ses 14 enfants elles sont les mères.

[23] Notes de Madame de Brébisson.

[24] Seigneur de Blandouit, cité dans un partage de 1566 avec ses frères et sœurs (Annuaire de la Noblesse de France, année 1904).

[25] Adjudication devant Jean de la COUR, Escuier, Licencié aux Lois, Sieur du Buisson, Vicomte de Caen, à la requête de Jean BARBEY, Bourgeois de Caen, des récoltes de Noël GABRIEL, Bourgeois de Saint-Julien de Caen, sises à Authie (1596) (Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1700, rédigées par M. Armand Bénet, Archiviste, Calvados, Archives ecclésiastiques, série H, tome premier, Abbaye d’Ardennes, articles 1859, page 93, G 169 (liasse) – 15 pièces, parchemin ; 37 pièces, papier).

[26] Epousa à Condé-sur-Noireau, le 23 mai 1587, Jeanne CHERAULT (Annuaire de la Noblesse de France, année 1904). Jeanne HEROULT selon Arcisse de Caumont dans les « Statistiques monumentales du Calvados », paroisse de Pontécoulant. Elle avait épousé Robert le DOULCET en 1571.

[27] Mariée le 8 novembre 1545, fille d’André du HOMME, Seigneur de Mesnildrey, de Pentille et de Saligny, et de N… (cf. mes quartiers normands, renseignements fournis par Mademoiselle Chantal Hérault de la Vérone).

[28] Jean d’ACHE, Escuier, Seigneur de Serquigny et de Marboeuf, fils de Charles et de Dame Marguerite de VASSY (Chamillart, notice d’Aché).

[29] Seigneur du Mont, qui partage en 1611 avec ses frères la succession de leur père (Annuaire de la Noblesse de France, année 1904).

[30] Le 11 septembre 1613 (Annuaire de la Noblesse de France, année 1904).

[31] Le 10 mars 1636 (id).

[32] En 1631, on trouve Jacques MOREL, Escuier, Seigneur de Manneville, Trésorier Général des Finances de la Généralité de Caen (« Les Médecins et les Chirurgiens de Caen avant la révolution » de Pierre Carel).

[33] Maintenu dans sa Noblesse avec son frère le 3 janvier 1667, par jugement de M. Chamillart (Annuaire de la Noblesse de France, année 1904).

[34] Son prénom change en fonction des auteurs. Madeleine ou Charlotte ou Catherine ou comme ici Marie. Par contre La Chesnaye-Desbois dit qu’elle est la fille de Louyse de la COUR ?

[35] Woëlmont le nomme Alexandre.

[36] Fille de Robert le TELLIER, Escuier, Sieur de la Mancelière, de la Mare et des Hiettes, près Coutances, et de Françoise le MAISTRE.

[37] Chevalier de Saint-Jean de Jérusalem le 7 avril 1646 (Annuaire de la Noblesse de France, année 1904).

[38] Seigneur de Clermont et d’Herbouville (Annuaire de la Noblesse de France, année 1904).

[39] Terres et Seigneuries du Tronquay, du Vernay et de Balleroy (Annuaire de la Noblesse de France, année 1904).

[40] Dans les Lettres, il est dit « Nous octroyons cette faveur à Notre bien-aimé Jacques de la COUR, Notre Conseiller en tous Nos Conseils, tant en considération de ses services que de ceux de ses ancêtres, qui depuis plus de cinq cents ans ont servi les Roys Nos prédécesseurs, dans les Armées et dans les Conseils, et notamment en considération des services de son grand-père. » (Magny)

[41] Arrière-petite-fille de Louis le FEVRE, Seigneur de Caumartin et de Boissy-le-Châte, Président du Parlement de Paris et Garde des Sceaux du Roy Louis XIII du 23 septembre 1622 au 21 janvier 1623, et petite-fille de Madeleine de CHOISY.

[42] « Les correspondances de la Marquise de Balleroy » par le Comte Edouard de Barthélémy, tome I, épitaphe.

[43] Seigneur de Poissy (Annuaire de la Noblesse de France, année 1904).

[44] Née en 1650, décédée le 28 octobre 1722 à Paris, fille de François, Conseiller d’Etat, et de Marie BOUCHER d’ORSAY. La Famille de VERTHAMON toujours subsistante, originaire du Limouisn et de Guyenne, isuuse d’un Trésorier à Limoge en 1569, ne porte pas le « T ».

[45] Cabinet des Titres. – V. 8.

[46] Il fut également Major du Régiment d’Armenonville (« Les correspondants de la Marquise de Balleroy » par le Comte Edouard de Barthélémy).

[47] Recueil de tous les membres composant l’Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis, Chevaliers, Commandeurs et Grands-croix. L. J. Bort semble commettre une erreur en datant sa mort le 24 janvier 1738.

[48] Magny, tome II, page 599 parle du 9 juin 1720, comme l’Annuaire de la Noblesse de France, année 1904, et « Les correspondants de la Marquise de Balleroy » par le Comte Edouard de Barthélémy. Le 22 mai 1720, en présence de Jacques-Louis de la COUR (frère), Jean-Rolland de la COUR de MALTOT, Robert GOSSELIN et Michel OSBERT (BMS de Balleroy)

[49] Magny tome II, page 599.

[50] Titre donné dans des actes des BMS de Balleroy.

[51] Tante de la Marquise de PRIE (« Les correspondants de la Marquise de Balleroy » par le Comte Edouard de Barthélémy). Fille de François BERTHELOT, Secrétaire du Roy et des Commandements de Madame la Dauphine, et d’Anne REGNAULT, mariés à Paris le 8 avril 1681. Anne REGNAULT meurt à Paris le 26 juin 1702 âgée de 33 ans et fut enterrée aux Carmélites du Faubourg Saint-Jacques (Le Père Anselme, tome 5, page 392 C).

[52] Six enfants d’après « Les correspondants de la Marquise de Balleroy » par le Comte Edouard de Barthélémy.

[53] Le 22 novembre 1724 (Annuaire de la Noblesse de France, année 1904).

[54] Marie-Véronique de PENFENTENIO, remariée à son beau-frère. Jean-Baptiste-Paul-François-Henri, Brigadier des Armées du Roy, né à Paris le 25 février 1726, mort le 23 mars 1794 sur l’échafaud révolutionnaire, marié à sa belle-sœur, Marie-Véronqie de PENFENTENIO (id).

[55] Le 29 mars 1727 à Paris (Séquestres révolutionnaires T 243).

[56] Anne-Simon PIERRON de CHAMOUSET, Seigneur de Saint-Thibault, Maître des Requêtes, fils de Martial, Conseiller du Roy, et de N… BERTHELOT de BELLOY. Les témoins du mariage sont Charles-Auguste de la COUR, Colonel (frère), Jeanne de la COUR (serait-elle la sœur dont on ignore le prénom, née le 16 octobre 1722 ?), François-Auguste de la COUR (frère) et Louise-Aimée de BALLEROY (sœur) (BMS de Balleroy).

[57] Baptisé à Balleroy le 21 juillet 1721, nommé par Charles-Auguste de MATIGNON, Comte de Gacé, Baron de Briquebec, et Madeleine-Charlotte-Emilie le FEVRE de CAUMARTIN, Marquise de la Cour (BMS de Balleroy).

[58] Maréchal de Camp le 1er mai 1758 ; Lieutenant Général le 25 juillet 1762 (Annuaire de la Noblesse de France, année 1904).

[59] « Francs-maçons parisiens du grand orient de France (fin du XVIIIe siècle) » par Alain le Bihan.

[60] Gabriel-Jean-Honoré de PLEURRE, Seigneur de Romilly, né le 2 mars 1712, Conseiller au Parlement de Paris en 1733, Maître des Requêtes en 1741, Président au Grand Conseil en 1745, Intendant de la Rochelle en 1747. Mort le 23 juin 1749 ; Porte d’azur, à un chevron d’argent, accompagné de 3 griffons d’or, ceux du chef affrontés (« Le personnel administratif sous l’Ancien Régime » par le Baron de Boyer de Sainte-Suzanne). Elle est dite veuve en 1749 et remariée en 1752 dans le dosseir des Séquestres révolutionnaires. De Pleurre : famille de Champagne, filiation 1341, éteinte le 5 octobre 1923 (Baron de Woëlmont de Brumagne « Noblesse Française subsistante » 1928).

[61] Erreur, Madame de LEPINEAU est née Marie MOREL (T 242 Papiers d’Adélaïde-Elisabeth-Sophie Lépineau, femme de Charles-Auguste de la Cour, Comte de Balleroy, Séquestre révolutionnaire).

[62] Il s’agit de Marie-Thérèse-Corentine de NEVET, épouse d’Antoine-François FRANQUETOT de COIGNY, Maréchal de Camp, Colonel Général des Dragons, Gouverneur de Caen et du château de Choisy.

[63] Les témoins sont François-Auguste de la COUR, Jacques-Raphaël de la COUR, Charles-François RAFFIN et Marie-Charles-Pierre le TELLIER (de Vaubadon ?) (BMS de Balleroy).

[64] « Les Officiers de l’Armée Royale » de Gilbert Bodinier, page 62, Ascension sociale des familles qui n’ont pas obtenu les honneurs de la Cour : six officiers n’appartenant pas à des familles présentées ont obtenu des Régiments. Ils y accèdent à des âges avancés : entre trente-trois et trente-neuf ans, mais sont finalement plus favorisés que BEAUMONT d’AUTICHAMP, Colonel à trente-cinq ans, ROSTAING à trente-huit et FONTANGES Colonel à quarante quatre ans du Régiment Colonial du Cap… En revanche, certains Officiers de la Noblesse de Cour n’ont pu obtenir des Régiments. D’HERVILLY n’est que le fils d’un Lieutenant du Régiment du Roy, mais il est le gendre du Lieutenant Général La COUR de BALLEROY.

[65] Née à Paris le 1er mars 1755, décédée en septembre 1806 (Annuaire de la Noblesse de France, année 1904).

[66] Comte de Chastellux : Notes prises à l’état civil de Paris, page 345. « Dame de Noillac » (internet : vaslo.free.fr).

[67] Obtint par Lettres Patentes du 11 septembre 1818 un règlement d’armoiries – cf Titres, anoblissements et pairies de la Restauration (Annuaire de la Noblesse de France, année 1904).

[68] Fille aînée de Jean-Baptiste Louis de CLERMONT d'AMBOISE, Marquis de Reynel (Resnel) en Champagne et de Monglas, Lieutenant Général des Armées du Roy, Grand Bailly de Provins, Bailly et Gouverneur de Chaumont-en-Bassigny et d'Henriette FITZ-JAMES, fille du Maréchal de Berwick, sa première femme. Elle était veuve (8 février 1763) avec un fils (qui mourut en 1773, âgé de 18 ans, mais déjà père de la future Duchesse de MONTMORENCY) de Marie François Auguste GOUYON de MATIGNON, Comte de Gacé en Normandie, né le 1er juin 1731, Mestre de Camp au Régiment du Roy, Cavalerie, et Brigadier des Armées en 1762, mort à Paris (avant son père, le Marquis de Matignon) le 8 février 1763, à 33 ans, qu'elle avait épousé le 8 janvier 1753 (contrat du 6).

[69] Morte à Versailles le 24 juin 1840, fille de Louis-François-Auguste, et de Henriette-Jacqueline de GRIMOUVILLE-LARCHANT (Annuaire de la Noblesse de France, année 1904).

[70] Né en 1634 (Annuaire de la Noblesse de France, année 1904).

[71] Transmit par Madame de Brébisson.

[72] Mariage de 23 février 1709 à Maltot. Le marié se nomme Bénédict-François GOHIER, Capitaine au Régiment de Lille, fils de Jean, et d’Anne le LUDOIS. Les témoins sont Joseph et Jean BENARD, Julienne de la COUR et Geneviève RENAULT (BMS de Maltot).

[73] Marie-Anne-Claude LACOUR de MALTOT épouse Jacques LEBER, Sieur de Senneville le 28 janvier 1692, dont : Joseph-Hippolyte, né en 1697 et marié en 1718 à Anne-Marguerite SOUMANDE. Veuf, Jacques épouse en secondes noces, à Montréal le 1er octobre 1722 Marie-Louise MIRAY de LARGENTERIE (fille d’Etienne et de Louise-Charlotte SALVAIL), dont Jeanne-Marguerite baptisée le 24 juin 1723 à Montréal, Marie-Louise baptisée le 24 septembre 1724 à Montréal, Jacques baptisé le 6 février 1728 à Montréal et Louis-Marie baptisé le 15 juin 1729 (« Les Leber en France » par James P. Lalone).

[74] Alias Valdorne (Annuaire de la Noblesse de France, année 1904). – Le Grand et le Petit Val d’Orne, commune de Saint-Blénin, réunie à Thury-Harcourt, dont elle est un Fief (« Dictionnaire topographique du Calvados » de C. Hippeau).

[75] Second mariage de Charlotte d’HARCOURT, qui avait épousé en premières noces Robert de BAILLEUL : le Repas était un fief près de Saint-Cyr-du-Bailleul (note de Madame de Brébisson).

[76] « On attribue la construction du château du Repas, vers 1600-1615, à Nicolas SALLET, Gentilhomme Ordinaire de la Chambre du Roy et petit-fils de Samson SALLET, Avocat à Falaise, auquel la veuve de Guillaume le VERRIER avait cédé la Terre du Repas au milieu du XVIe siècle. Le 9 mai 1705, Marguerite DELACOUR, fille d’Anne-Gilone SALLET, y épousait Gabriel de CHEUX. Leur petit-fils, Charles-Alexandre de CHEUX fit une brillante carrière dans la Marie où il obtint en 1791 le grade de Contre-Amiral » (dans «  La Normandie Châteaux et Demeures », page 84, article du château du Repas, à Chênedouit).

[77] Maltot appartient aux Sieurs de La COURT, Gentilshommes d’assez bonne Famille, dont est Chef le Sieur de la COURT, Intendant de la Justice à Pignerolle ; homme d’Honneur et de probité, a deux frères : l’ung qui esté Vicomte de Caen, fort homme de bien ; l’autre porte l’épée, demeure à Caen, d’où il est maintenant premier Echevin. Ilz sont tous sortis d’ung Vicomte de Caen qui estoit leur père. Ilz ont encore deux ou trois cousins demeurans dans ceste mesme paroisse. L’on croit qu’ils sont fort riches, mais ils se voit peu de chose en fonds. * Annibal de la COURT, Escuier, Auguste de la COURT, Escuier, Louis de la COURT, Escuier. – Y sont encore dans la paroisse les Sieurs d’INGREVILLE leurs cousins, riches de 3.000 livres de rente, gens de repos. Louis, Robert, Auguste, Jean-Raphaël de la COUR ; - La Famille de la COURT portait le nom de DUFOUR. Elle s’est divisée en plusieurs branches : Mannetot, Maltot, Manneville, d’Ingreville, etc. (Anecd.). – Jean-Rolland de la COUR, Escuier, Seigneur de Maltot, morte d’azur, à trois cœurs d’or (Arm. gén. – Caen, p. 160) ; Rolland de la COUR, Escuier, Seigneur d’auval (Ibid., p. 141) ; - Charles de la COUR, Escuier, Seigneur de Monnetot (Ibid., p. 179) ; - Raphaël-Augustin de la COUR d’INGREVILLE, Escuier, Prestre (Ibid., p. 401) (Source : Rôle des principaux Gentilshommes de la Généralité de Caen, accompagné de notes secrètes, rédigées en 1640. – L. Sandret in « Société des Antiquaires de Normandie »).

[78] (B.N., fr. 32121, dossier n° 54).

[79] Peut-être s’agit-il de Françoise. Le 12 janvier 1725, à Maltot, est baptisé Anthoine DESPREZ, fils de Pierre et de Françoise VEREL. Le parrain est Charles-Anthoine Hélain et la marraine Françoise de la COURT d’INGREVILLE (BMS de Maltot).