DE SAINT-OUEN

Armes : « d’azur, au sautoir d’argent, à quatre merlettes cantonnées au vol abaissé de même. » Couronne : Marquis Support : deux lions Cri : « Sauchy. »

Seigneurs de Saint-Ouen, , de Bellenville d’Auberville, de Tordouet, de Fresnay-sur-Mer, de Folny, de Dampierre, de Douville, de Humesnil, de Boquestan, de Launoy, de Melleville, d’Ernemont, de Croixdalle, de Beauval, de Pierrecourt de Gourchelles, d’Inerville. De magny, de Mondesert, de Caudecoste

Vicomtes d’Arques, de Guerville, d’Orbec, de Pont-de-l’Arche, de Vire.

I. – Guillaume de SAINT-OUEN, seigneur de Saint-Ouen, vivant au milieu du XIIe siècle. De sa femme qui nous est inconnue, il eut entre autres enfants :

1.Olivier de SAINT-OUEN, qui suit. 2.Morard de SAINT-OUEN, co-seigneur de Saint-Ouen en 1226. 3.Gauillaume de SAINT-OUEN, qui tenait à Saint-Ouen la quatrième partie d’un fief de chevalier en 1226. 4.Jean de SAINT-OUEN, chevalier, en 1226, il tenait un fief du seigneur de Tancarville, chambellan de Normandie. Il fut père de : a.Raoul de SAINT-OUEN, qui demeurait à Touffreville, en 1280. b.Revol de SAINT-OUEN. c.Renaud de SAINT-OUEN. d.Bertin de SAINT-OUEN.

II. – Olivier de SAINT-OUEN, chevalier, seigneur de Saint-Ouen, nommé dans une charte d’avril 1222, relative aux fiefs de Briouse et de la Carneille. De sa femme, il eut :

1.Jean de SAINT-OUEN, qui suit. 2.Colin de SAINT-OUEN. 3.Richard de SAINT-OUEN.

III. – Jean de SAINT-OUEN, seigneur de Saint-Ouen, marié en 1250, à Marguerite de SAINT-MARTIN (Armes : « d’or, semé de billettes de gueules. »). Dont :

IV. – Guyon de SAINT-OUEN, seigneur de Saint-Ouen, mentionné dans deux actes des années 1275 et 1285. Il se maria en 1290, à Béatrix de MONTIGNY (Armes : « Coticé d’or et de gueules au franc canton de gueules chargé de dix coquilles d’argent en orle. »). Dont :

1.Philippe de SAINT-OUEN, qui suit. 2.Robert de SAINT-OUEN, formant la branche des seigneurs de Folny et de Humesnil, qui suivra. 3.Guillaume de SAINT-OUEN, formant la branche des seigneurs de Bellenville, qui suivra.

V. – Philippe de SAINT-OUEN, seigneur de Saint-Ouen, marié en 1337, à Marguerite de CONFRECALES (Armes : « d’argent, à la croix ancrée et denchée de sable. »). Il était encore en vit en 1370. Il eut entre autres enfants :

1.Jean de SAINT-OUEN, qui suit. 2.Renaud de SAINT-OUEN, écuyer, mentionné dans l’échiquier en 1380. Dont : a.Jean de SAINT-OUEN, vicomte d’Arques, qualifié ainsi dans une quittance du 11 mai 1414. b.Renaud de SAINT-OUEN. Henri V, roi d’Angleterre manda au bailli d’Arques, le 21 mars 1419, de mettre Renaud de SAINT-OUEN, en possession des biens dont il lui faisait don.

VI. – Jean de SAINT-OUEN, écuyer puis chevalier, seigneur de Saint-Ouen, Douville, et autres lieux. Il se présenta pour son père, en 1370, au ban et arrière-ban, parmi les nobles de la vicomté d’Arques, armé de harnois complet, ayant avec lui un homme armé de brigandine et un page portant sa lance. Ledit Jean de SAINT-OUEN est qualifié de chevalier dans l’échiquier de Normandie de l’année 1397, et vivait encore en 1403, suivant acte passé devant Jean BRIANT, tabellion à Caen entre lui et son fils d’une part, et Olivier de SAON. Il se maria par contrat daté de 1360, à Agnès de SAINT-MARTIN (Armes : « d’or, semé de billettes de gueules. »). Dont :

1.Jean de SAINT-OUEN, qui suit. 2.Philippe de SAINT-OUEN, à qui, en 1420, Henri V, roi d’Angleterre, lui concéda divers héritages en exécution de la convention relative à la reddition du château de Monceaux.

VII. – Jean de SAINT-OUEN, écuyer, seigneur de Saint-Ouen, Douville et autres lieux, qualifié vicomte d’Orbec dans un acte du 6 octobre 1600, puis bailli de Caux. Il servit avec son père dans les armées du roi Charles VI en 1403. Il épousa Guillemette de TREMAGON (Armes : « d’argent, à cinq mâcles de gueules, en sautoir. »), veuve de Guy de BOURBON, chevalier seigneur de Clessy. Dont :

1.Philippe de SAINT-OUEN, seigneur de Saint-Ouen, homme d’armes sous la charge du comte de Shrewsbury, suivant le rôle d’une revue passée à Rouen le 19 juin 1443. Le 29 septembre 1465, Jean GUMBERT fut nommé à l’église paroissiale de Saint-Waudru de Bléville, par la résignation de Gui de FONTAINES, sur la nomination de Philippe de SAINT-OUEN. Dont : a.Jean de SAINT-OUEN, écuyer, seigneur de Saint-Ouen, lieutenant du château d’Arques, en charge du seigneur de Blainville, capitaine des arbalétriers de France. Il est aussi seigneur d’un fief sur Confrecales. Dont : i.Antoine de SAINT-OUEN, seigneur du lieu, qui nomma Nicolas de Saint-Ouen à l’église d’Auberville le 1er février 1524. ii.Pierre de SAINT-OUEN, écuyer, seigneur du lieu. iii.Jennequin, bâtard de SAINT-OUEN, seigneur des fiefs des plaines-Ormes, situé à Monceaux en 1503. b.Odon de SAINT-OUEN, écuyer, vivant en 1497 et 1509. 2.Edouard de SAINT-OUEN, qui suit. 3.Guyon de SAINT-OUEN. 4.Blanche de SAINT-OUEN, qui épousa son cousin, Guillaume de SAINT-OUEN, seigneur de Humesnil et Folny.

VIII. – Edouard de SAINT-OUEN, seigneur de Douville, lieutenant du bailli de Caux, marié, en 1453, à Jeanne du BUISSON, dame de Tordouet, de Rochères, de la Chapelle-Ivon et de Mailloc, en la vicomté d’Orbec fille d’Henri du BUISSON, seigneur de Tordouet (Armes : « de sable, à trois quintefeuilles d’or. »). Edouard de SAINT-OUEN rendit un aveu en la chambre des comptes, le 25 novembre 1443 et 29 juillet 1462, pour la seigneurie de Tordouet. Et il reçut, avec sa femme, un aveu et dénombrement de Jean FAGUET, le 28 septembre 1456. Dont :

1.André de SAINT-OUEN, seigneur de Tordouet, qui fut maintenu dans sa noblesse en 1463, par Raymond MONTFAUT, commissaire chargé par Louis XI de la recherches des usurpateurs de noblesse en Normandie. Il décéda sans hoirs. 2.René de SAINT-OUEN, qui suit. 3.Marguerite de SAINT-OUEN, mariée à Macé BAUDRY, écuyer, seigneur de Piencourt.

IX. – René de SAINT-OUEN, écuyer, seigneur de Tordouet, après son frère, reçut en cette qualité un aveu et dénombrement le 22 décembre 1489. Il se maria par contrat passé à Orbec, le 22 juin 1480, Marguerite ou Guillemette de LESTENDART, fille de Pierre de LESTENDART, chevalier, seigneur de Sevines et des Hanches (Armes : « d’argent, au lion de sable, lampassé et armée et de gueules, chargé à l’épaule d’un écusson bandé d’argent et de gueules. »), et de Jeanne de FILLEUL, dame de Bully. René de SAINT-OUEN vivait encore le 30 août 1503. Dont :

1.Olivier de SAINT-OUEN, qui suit. 2.Guillaume de SAINT-OUEN, écuyer, seigneur de Gruchet en 1506. 3.Jacques de SAINT-OUEN, écuyer, qui tenait des biens nobles dans le bailliage de Caux en 1533. 4.Antoine de SAINT-OUEN, écuyer, seigneur de Fresnay-sur-Mer, marié en 1530 avec la mère d’Anne de NOUVILLERS, fille de Nicolas de NOUVILLERS, écuyer, seigneur de Houdan et Brimeu de laquelle il était le tuteur. 5.Blanche de SAINT-OUEN, mariée en 1599, à Louis RIVEL.

X. – Olivier de SAINT-OUEN, chevalier, seigneur de Tordouet. Il reçut un aveu et dénombrement des deux frères Jean FAGUET, le 6 juillet 1509. les 30 novembre 1511, le 31 décembre 1514 et le 30 novembre 1515, il rendit hommage au roi, à cause de son château d’Orbec, et il fournit aussi un aveu et dénombrement pour le plein-fief de haubert de Tordouet, dont il avait le patronage, ainsi que de la paroisse du Ronceray. En 1540, Olivier de SAINT-OUEN fut maintenu dans sa noblesse, par sentence des élus de Lisieux, après avoir fait preuve depuis Guyon de SAINT-OUEN, chevalier, son sixième aïeul vivant en 1275. Il assista le 15 novembre 1546 et suivants à l’assemblée des trois ordres, tenue à Pont-de-l’Arche, comme député des nobles du bailliage de Caen, et donna quittance sous son sceau, le 25 février 1547, d’une somme de cinquante livres tournois qui lui avait été allouées sur les tailles pour le défrayer. Il se maria, par contrat reconnu à Orbec le 1er juillet 1515, Madelaine de MANNOURY, dame de Magny, fille de Guillaume MANNOURY, seigneur de Magny (Armes : « d’argent, à trois mouchetures d’hermines de sable. »), et de madeleine STUART, de la famille royale d’Ecosse. Dont :

1.Olivier de SAINT-OUEN, qui suit. 2.Charles de SAINT-OUEN, écuyer, seigneur de la Fresnay-sur-Mer, marié en 1569, à Marie de NOUVILLIERS, dame du Mesnil et de Martainville.

XI. – Olivier de SAINT-OUEN, seigneur de Tordouet. Il rendit deux aveux les 15 janvier et 12 avril 1559, et obtint une sentence de l’élection d’Orbec le 27 avril 1577. Il se maria, par contrat reconnu à Falaise, le 25 août 1568, Prégente de VASSY, fille de Gabriel de VASSY, seigneur de la Forêt-Auvray (Armes : « d’argent, à trois tourteaux de sable. »), et de Marguerite d’HARCOURT. Dont :

XII. – Jacques de SAINT-OUEN, seigneur de Tordouet. Il fut élevé dans le calvinisme et il fit son abjuration le 21 mars 1585. Il se maria, par contrat passé le 29 octobre 1594, à Anne de MORAIS, fille de Jacques de MORAIS, seigneur de Jodrais (Armes : « d’or, à six annelets de sable. »), et de Marguerite d’ACHE, dame de Bresolles. Il fournit un aveu et dénombrement, de ses terres les 31 mars 1601 et 29 avril 1602. Dont :

XIII. – Jean de SAINT-OUEN, seigneur de Tordouet, de Magny, de Mondesert, de la Fresnay-sur-Mer et autres lieux. Il se maria par contrat reconnu à Caen le 26 mai 1617, à Adrienne de WARIGNIES, fille de Tannegui de WARIGNIES, seigneur de Blainville, lieutenant pour le roi au bailliage de Caen (Armes : « de gueules, à trois chevrons d’argent. »), et d’Antoinette du PARC, dame de Biars. Jean de SAINT-OUEN fournit l’aveu et dénombrement de ses fiefs et terres seigneuriales les 12 mars 1619 et 5 juillet 1625. Il fut maintenu dans sa noblesse par sentence des commissaires du roi sur les fait des francs-fiefs, du 18 décembre 1640, après avoir prouvé sa filiation depuis Jean de SAINT-OUEN, son cinquième aïeul, vivant en 1412. Dont :

1.Tanneguy de SAINT-OUEN, qui suit. 2.François de SAINT-OUEN, seigneur de la Fresnay-sur-Mer, qui plaidait au parlement de Rouen, au mois d’août 1657, au sujet de la terre de la chapelle Heuzeboc. Il avait épousé Marguerite de BRIQUEVILLE, fille de Gabriel de BRIQUEVILLE, marquis de Colombières, seigneur de Bernay (Armes : « palé d’or et de gueules. »). 3.Olivier de SAINT-OUEN, chevalier, seigneur de Mondesert, marié à Marguerite de BRÊCHE. 4.Françoise de SAINT-OUEN, mariée, en première noce à Charles de NEEL, écuyer, sieur de Parfouru, et en deuxième noce, par contrat du 14 janvier 1648, reconnu à Canville le 10 mars 1653, par devant Antoine LUCAS et Michel LE CORNEUR, tabellions royaux aux sièges de Portbail et de Nehou, à Jacques d’HARCOURT, baron d’Olonde et de Nehou, fils de Pierre d’HARCOURT, baron d’Olonde, de Saint-Ouen et de Lougey, chevalier de l’ordre du roi, et de Marie de BRIROY, dame de Fierville et de Nehou

XIV. – Tanneguy de SAINT-OUEN, chevalier, seigneur de Tordouet, de Magny et de Fresnay-sur-Mer, marié à Hélène de BRIQUEVILLE, fille de Gabriel de BRIQUEVILLE, marquis de Colombières, seigneur de Bernay (Armes : « palé d’or et de gueules. »). Elle se remaria à N. de MADAILLAN, seigneur de Montataire. Tanneguy de SAINT-OUEN fut maintenu dans sa noblesse avec ses frères en 1666. Dont :

1.Tanneguy de SAINT-OUEN, qui suit. 2.Claude de SAINT-OUEN, capitaine au régiment royal, infanterie, suivant acte du 3 septembre 1681.

XV. – Tanneguy de SAINT-OUEN, chevalier, seigneur de Fresnay-sur-Mer. Il se maria, par contrat du 17 janvier 1689, à Marie Madeleine HUE de CALIGNY (Armes : « d’azur, à l’aigle d’argent, becquée et membrée d’or. »). elle était veuve, lorsque par acte, du 4 avril 1720, elle donna quittance à Jean Anténor HUE de CALIGNY, chevalier, seigneur de Caligny, son frère d’une somme de trois milles livres pour fin de paiement de ses deniers dotaux. Dont :

XVI. – Ne de SAINT-OUEN, mariée à François Claude Etienne GRENIER, chevalier, seigneur et patron de Cauville, de Rambertot et de Mantevillette, officier au régiment des gardes françaises.

Branche des seigneur de Folny et de Humesnil

V. – Robert de SAINT-OUEN, marié à Laurence de CAUDECOSTE. Il vivait toujours ensemble en 1350, suivant les registres de la cours des aides de Rouen. Dont :

VI. – Bertrand de SAINT-OUEN, seigneur de CAUDECOSTE, marié à Jeanne de LA HAYE (Armes : « d’azur, à la bande bretessée d’or, sommée de trois merlettes du même, posées une sur chaque merlon. »). Dont :

1.Jean de SAINT-OUEN, qui suit. 2.Charles de SAINT-OUEN.

VII. – Jean de SAINT-OUEN, dit le hutin, seigneur de Caudecoste. Il choisi le roi de France, avec son frère, contre les Anglais et durent subir la confiscations de leurs biens et donnés par Henri V, roi d’Angleterre, en 1420, à Robert BARBOT et à Guillaume ADERTON. Il se maria à Blanche du QUESNOY (Armes : « palé d’argent et de gueules, au chef d’azur chargé d’une molette d’éperon d’or, entre deux merlettes du même. »). Dont :

1.Edmond de SAINT-OUEN, qui suit. 2.Guillaume de SAINT-OUEN, écuyer, seigneur d’Espinay. 3.Adrien de SAINT-OUEN, écuyer, marié en 1485, à Ne de DAMPIERRE. 4.Jeanne de SAINT-OUEN, mariée, par contrat passé en 1459, à giles de TORCY seigneur de Beaunay, du Bosrocourt et de la Lande. 5.Nicolas de SAINT-OUEN, qui suit dans la branche des seigneurs de Melleville. 6.Pierre de SAINT-OUEN, qui suivra dans la branche des seigneurs de Croixdalle.

VIII. – Edmond de SAINT-OUEN, écuyer, seigneur de Folny, marié vers 1445, à Jeanne du MESNIL (Armes : « d’or à trois molettes d’éperon de gueules. »). Dont :

1.Guillaume de SAINT-OUEN, qui suit. 2.Antoine de SAINT-OUEN, cité en 1469. 3.Jean de SAINT-OUEN cité en 1469. 4.Marguerite de SAINT-OUEN, mariée à Antoine GODART, sieur de Caumont, fils de Jean GODART, sieur de Caumont (Armes : « de gueules, à la croix d’argent, accompagnée et accostée de quatre alérions de même. »), et de Jeanne ROZEE.

IX. Guillaume de SAINT-OUEN, écuyer, seigneur de Folny, de Humesnil et de Caudecoste, se maria à sa cousine, Blanche de SAINT-OUEN. Il plaidait, avec elle, en 1462, contre Jean de VALLIQUERVILLE, écuyer. Il est aussi fait mention de Guillaume de SAINT-OUEN dans un compte passé devants les tabellions d’Eu le 17 août 1483, et dans deux arrêts des années 1506 et 1509. Ils eut :

1.Adrien de SAINT-OUEN, qui suit. 2.Guillaume de SAINT-OUEN, co-seigneur de Caudecoste en 1503. 3.Jeanne de SAINT-OUEN, dame d’une vavassorie situé à Folny, en 1503, mariée, en première noce, à jean de RAMETOT, écuyer, sieur des Marets, et en seconde noce, à Louis de FRIEUCOURT, écuyer, sieur de Behen et de l’Isle. 4.Marguerite de SAINT-OUEN, marié en 1500, à Antoine GODARD, écuyer, seigneur de Camont.

X. – Adrien de SAINT-OUEN, seigneur de Dampierre, de Folny, de Humesnil, et autres lieux. Il reçut une donation que lui fit son père le 20 février 1515. Il se maria, par contrat passé devant les tabellions du Ponthieu, le 21 décembre 1526, à Anne de LISQUES, fille de Thierry de LISQUES, écuyer, seigneur de Lesboeuf , échevin maïeur et bailli d’Abbeville (Armes : « bandé d’argent et d’azur, à la bordure de gueules. »), et de Marie LE VER, dame de Tofflet et de la Vassourie. Dont :

1.François de SAINT-OUEN, qui suit. 2.Louis de SAINT-OUEN, seigneur de Tocqueville et de Dampierre, mariée à Louise de BUSSY, de la maison de Vardes. Dont : a.Louise de SAINT-OUEN1, dame de Tocqueville, de Folny, d’Humesnil et de Dampierre, mariée par contrat passé à Rouen le 20 mai 1586, à Jean de GUIRAN, chevalier, seigneur de Guiran, baptisé à Aix-en-Provence, lieutenant puis maître de camps du régiment de Picardie, fils de Melchior de GUIRAN, seigneur du Castellet et de Peyresq, second consul d’Aix en 1552, premier consul en 1557 (Armes : « d’azur, à la bande d’or, accompagnée de deux colombes d’argent, becquées et membrées de gueules, à la bordure engrêlée de même. »), et de Marthe de BOMPAR. 3.Jean de SAINT-OUEN, seigneur de Tocqueville, en partie. Dont : a.Nicole de SAINT-OUEN, dame de Tocqueville en partie, mariée à Jean de LOMBELON, seigneur de la Ferté (Armes : « de gueules, au chevron d’or. »).

XI. – François de SAINT-OUEN, écuyer, seigneur de Humesnil, de Folny, de Boquestan, de Launoy, du Gruchet, d’Inerville, de Pierrecourt et d’autres lieux. Il reçut différents aveux de ses censitaires les 4 avril 1554 et 12 février 1561, et passa des baux à fief de biens situés dans la paroisses de Caudecoste et de Folny, par contrat des 4 mars 1551 et 23 février 1554. Il se maria, par contrat passé devant les notaires en Ponthieu, le 7 août 1546, Jeanne de MANNEVILLE, fille de Nicolas de MANNEVILLE, écuyer, sieur de Beromesnil (Armes : « de sable, semé de croisettes treflées d’argent, au lion du même, brochant. »), et de Marguerite de FORCEVILLE (Armes : « de gueules, au sautoir d’or chargé de quatre merlettes de sables. »). Elle était veuve de François de SAINT-OUEN, lors d’une acquisition qu’elle fit par contrat passé, le 25 mai 1568, devant les tabellions de Saint-Rémy-en-Rivière. Dont :

1.Nicolas de SAINT-OUEN, qui suit. 2.Adrien de SAINT-OUEN. 3.Charles de SAINT-OUEN. 4.Jeanne de SAINT-OUEN. 5.Antoinette de SAINT-OUEN, qui fuit placée, avec ses frères et sœur, par la comtesse d’Eu et d’Aumale, sous la tutelle de Donat de LA CHESNAYE, écuyer, maître d’hôtel de la comtesse, par acte du 4 novembre 1565.

XII. – Nicolas de SAINT-OUEN, 1er du nom, écuyer, seigneur de Humesnil, de Folny, de Boquestan, d’Inerville, du Gruchet, de Pierrecourt, de Launoy et autres lieux. Il comparut au ban de la noblesse de la Noblesse de Normandie, suivant un certificat du 25 juillet 1580. Il prêta serment de fidélité au Roi Henri IV, entre les mains de Nicolas de MOY, chevalier, seigneur de Riberpré, et servit ce prince, lors du siège d’Amiens, suivant un certificat d’Henri de BOURBON, duc de Montpensier, daté du camp devant cette ville du 27 septembre 1597. En 1604, Nicolas de SAINT-OUEN faisait partie des gentilshommes composant la garnison des ville et citadelle de Metz, suivant un congé que lui donna, le 7 octobre de cette année, M. d’ARQUIEN, gouverneur de cette ville. Le 28 mars 1626, il rendit foi et hommage au Roi en la chambre des comptes pour son fief du Gruchet, comme quart de fief de haubert, et en fournit le dénombrement le 7 mai suivant. Il avait épousé, par contrat sous seing-privés du 10 juin 1585, reconnu le 4 mai 1586, devant Guillaume de DOUVRENDEL et Simon MALETTE, tabellions royaux à Aliermont, Anne de DAMPIERRE, fille de Robert de DAMPIERRE, écuyer, seigneur de la Forest (Armes : « d’argent, à trois losanges de sable. »), et de Jeanne de PARDIEU. Sa femme étant veuve, elle céda à Jacques de SAINT-OUEN, son fils aîné, par acte passé devant les tabellions du comté d’Eu, le 2 mai 1631, la terre et seigneurie d’Humesnil. Dont :

1.Jacques de SAINT-OUEN, qui suit. 2.Nicolas de SAINT-OUEN, seigneur de Folny, décédé sans hoirs après l’année 1641. 3.Antoine de SAINT-OUEN, auteur de la branche des seigneurs de Pierrecourt. 4.Antoine de SAINT-OUEN, chevalier, seigneur de Launoy, qui assista, en 1631, au mariage d’Antoine de SAINT-OUEN, seigneur de Pierrecourt, son frère avec Anne de CLERCY, puis en 1660, à celui de François de SAINT-OUEN, seigneur de Humesnil, son neveu avec Jourdaine de MAILLY. Dont : a.Nicolas de SAINT-OUEN, lieutenant au régiment de Navarre, cité dans une quittance qu’il donna au trésorier des guerres le 9 avril 1646. b.N. de SAINT-OUEN, chevalier, blessé au siège de Gigeti au mois d’août 1664 (Gazette de France). 5.Catherine de SAINT-OUEN2, mariée, le 20 février 1664, à Saint-Saëns, à Louis de CACQUERAY, écuyer, seigneur de Valmenier, gouverneur de l’île de la Grenade capitaine de Cavalerie et premier conseiller du Roi pour la Martinique, île où il s’était installé en 1651, né en décembre 1628, décédé le 15 octobre 1682, à Fort-Royal, fils d’André de CACQUERAY, écuyer, seigneur de la Haye et de la Salle (Armes : « d’or, à trois roses de gueules. »), et de Marthe du BOSC. 6.Marguerite de SAINT-OUEN, mariée à Jacques de MALVENDE, chevalier, seigneur de la Pierre.

XIII. – Jacques de SAINT-OUEN, écuyer, seigneur de Humesnil, de Folny, d’Inerville, du Gruchet, et d’autres lieux, homme d’armes des ordonnances du Roi sous la charge du duc d’Orléans, marié par contrat du 9 novembre 1612, passé devant Mathieu LE ROY, tabellion royal à Arques, Suzanne de GUIRAN, fille de feu Jean de GUIRAN, chevalier, seigneur du lieu, de Dampierre et de Tocqueville (Armes : « d’azur, à la bande d’or, accompagnée de deux colombes d’argent, becquées et membrées de gueules à la bordure engrêlée du même. »), et de Louise de SAINT-OUEN. Il fut maintenu noble avec son fils et ses frères, par sentence des commissaires aux francs-fiefs du 5 février 1641. Dont :

1.François de SAINT-OUEN, qui suit. 2.Adrien de SAINT-OUEN, chevalier, seigneur du Gruchet et de Guerville. Il servit au ban et arrière ban pour son père, suivant des lettres de sauvegarde que lui donna Monsieur, duc d’Orléans, datées du camp devant Corbie le 19 octobre 1636. Il assista, avec son frère François, le 10 septembre 1651, au contrat de mariage de Nicolas de SAINT-OUEN, seigneur de Pierrecourt, avec Marie HAMIN. Il décéda sans hoirs après 1667. 3.Louise de SAINT-OUEN, mariée à François de BEZU, chevalier, seigneur et baron d’Ecotigny (Armes : « d’azur, au chevron d’or, accompagné de trois molettes de même. »).

XIV. – François de SAINT-OUEN, 2e du nom, chevalier, marquis de Folny, seigneur et patron de Humesnil, du Gruchet, de Launoy d’Inerville, du Coudray et d’autres lieux, servit dans l’armée de Lorraine, sous le comte de Soissons, suivant un certificat de ce prince du 30 août 1635, puis au ban de la noblesse de Normandie, sous le duc de Longueville, suivant un certificat du 10 octobre de la même année. Il fut, avec son frère, maintenu dans sa noblesse par M. Barrin de la Gallissonnière, intendant de la généralité de Rouen, le 1er décembre 1667. Il avait épousé, en première noce, par contrat passé devant Nicolas LE MAÎTRE et Claude VINET, tabellions-jurés à Grandcourt, le 3 décembre 1636, assisté de ses oncles Antoine de SAINT-OUEN de Pierrecourt et d’Antoine de SAINT-OUEN de Launoy, Marie LE DUC, fille de François LE DUC, conseiller du Roi, lieutenant-général en l’élection d’Arques (Armes : « d’azur, à la bande d’argent, chargée de trois alérions de sable et accostée de deux cotices d’or. »), et d’Anne GAILLARD. En seconde noce, il épousa Elisabeth de BRION (Armes : « d’azur, au chevron d’or accompagné de trois ruches d’argent. »). Enfin, par contrat du 3 juillet 1660, reconnu devant le tabellion-juré du comté d’Eu, Jourdaine de MAILLY, fille de François de MAILLY, chevalier, seigneur et marquis d’Haucourt, Saint-Léger, Saint-Michel, Pommereux, Breniville, etc., chevalier de l’Ordre du Roy, capitaine de cinquante hommes d’armes des ordonnances du Roy (Armes : « d’or, à trois maillets de sinoples. »), et de Marie de TURPIN-CRISSE (Armes : « de gueules, à la fasce d’or, accompagnée en chef de trois pommes de pin de même. »). Le 24 juillet 1661, François de SAINT-OUEN transigea avec Antoine de MAILLY, chevalier, marquis d’Haucourt, neveu de sa femme, qui décéda sans enfants en 1686. Dont du premier lit :

1.Pierre de SAINT-OUEN, qui suit 2.Claude François de SAINT-OUEN, chevalier, mineur, sous la tutelle de son père le 5 avril 1664. 3.Charles François de SAINT-OUEN, écuyer, seigneur de Humesnil, qui par acte du 29 juillet 1719, vendit une rente de 150 livres, à Louis de SAINT-OUEN, écuyer, sieur de Grandville, pour le prix de 300 livres, que ce dernier lui compta des deniers de la dame de SACQUESPEE son épouse. Charles François de SAINT-OUEN vivait encore le 10 mars 1740, date d’une acquisition qu’il fit par acte passé devant Jacques GRANDCAMP, notaire royal au bailliage de Caux.

Et du Second lit :

4.François de SAINT-OUEN, chevalier, seigneur de Humesnil. Il se maria en première, à Marie de BELLEVAL, fille de François de BELLEVAL, chevalier, sire de Belleval-en-Vimeu, seigneur de Bois-Robin et de la Neufville (Armes : «  de gueules à la bande d’or, accompagnée de sept croix potencées de Jérusalem, quatre et trois. »), et de Marguerite GALLYE (Armes : « d’argent à la galère de sable à la bordure cousue d’or, chargée de huit tourteaux de gueules. »), et en seconde noce par contrat du 12 mai 1686, reconnu devant TURPIN, tabellion au comté d’Eu, Marie Marguerite de RIENCOURT, fille aînée de François de RIENCOURT, chevalier, seigneur d’Arleux, et de Jeanne Françoise THERY. Dont du deuxième lit : a.Marie Elisabeth de SAINT-OUEN, baptisée le 7 avril 1697, mariée par contrat du 27 janvier 1742, à Adrien Judith MOUCHARD, sieur de Goulle, d’une famille non noble. A la mort de son mari, elle se fit relever à l’ordre de la noblesse et se fit rétablir dans tous les avantages et privilèges attachés à sa naissance par lettres-patentes du 17 juin 1746, enregistrées en la cours des aides de Normandie, le 26 janvier 1747, après avoir prouvé, portent ces lettres, qu’elle était issue d’une famille de la plus ancienne noblesse de Normandie.

XV. – Pierre de SAINT-OUEN, chevalier, vicomte de Guerville, seigneur de Boquestan, de Folny et autres lieux, marié par contrat passé le 15 juillet 1670, à Formerie, Marie LE BOUCHER, fille d’Augustin LE BOUCHER, écuyer, seigneur de Neufvilette et de Massis, gentilhomme ordinaire de la chambre du Roi (Armes : « d’argent, à un demi chevron de gueules, adestré d’un léopard lionné de sable. »), et de Marie LE BASTIER. Par contrat du 21 octobre 1670, lui et son père vendirent la terres du Coudray, à Pierre de MALVENDE, écuyer, seigneur de Puisenval. Il fit acte sous seing-privé, le 27 novembre 1673, au profit de Richard SABOT, bailli, vicomte et juge du comté d’Eu, auquel son père avait cédé par échange le fief et patronage d’Auberville-sur-yères, par contrat du 19 juin 1660. Dont :

1.François Joseph de SAINT-OUEN, qui fut sous tutelle de Nicolas de SAINT-OUEN seigneur de Pierrecourt, suivant acte du 29 mars 1675. Il mourut jeune. 2.François Claude de SAINT-OUEN, qui suit.

XVI. – François Claude de SAINT-OUEN, chevalier, vicomte de Guerville, seigneur de Boquestan et de Folny, né à Eu le 1er juin 1677, émancipé le 20 août 1698 et maintenu dans sa noblesse avec François de SAINT-OUEN, chevalier, seigneur de Humesnil, par ordonnance de M. de LAMOIGNON de COURSON, commissaire départi en la généralité de Rouen, du 24 février 1709. par contrat passé à Eu, le 20 août 1710, il vendit les terres de Folny et de Guerville à Paul CARPENTIER, receveur des tailles, pour le prix de 64000 livres. Il était encore en vit le 4 septembre 1720.

Branche des seigneurs de Pierrecourt

XIII. – Antoine de SAINT-OUEN, écuyer, seigneur de Pierrecourt. Il transigea avec Antoine de SAINT-OUEN, seigneur de Launoy, son frère, devant HEDIN, tabellion-juré à Dieppe, le 14 mai 1631, et tous deux passèrent un accord avec Nicolas de SAINT-OUEN, leur frère aîné, devant les tabellion d’Aliermont, le 22 décembre suivant. Il se maria, par contrat passé sous seings-privés, le 2 août 1626, et reconnu au lieu de Silleron, le 2 février 1632, devant Pierre LEGER, tabellion royal en la vicomté de Caudebec, sergenterie de Cany et dépendance de Houdelot, à Anne de CLERCY, fille de Charles de CLERCY, écuyer, seigneur de de Clercy, patron d’Angiens, de Blasmesil, sieur de Gonneville et de Silleron (Armes : « de sinople, à la fleur de lys d’or. »), et de Marie LE CARPENTIER. Dont :

1.Nicolas de SAINT-OUEN, qui suit. 2.Geneviève de SAINT-OUEN, mariée, par contrat du 5 novembre 1672, passé devant Antoine CHEVALIER, notaire royal à Ault, bailliage d’Amiens, avec Pierre du BOS, écuyer, seigneur de Neuville et autres lieux, fils de feu Louis du BOS, écuyer, sieur du Hamelet, et d’Elisabeth MITTON (Armes : « d’azur, à la fasce d’or accompagnée en chef de deux roses d’argent et en pointe d’un croissant du même. »). Pierre du BOS fut nommé tuteur consulaire des enfants mineurs de feu Nicolas de SAINT-OUEN, son beau-frère, en 1677.

XIV. – Nicolas de SAINT-OUEN, 2e du nom, chevalier, seigneur de Pierrecourt, marié, par contrat du 10 septembre 1651, passé devant François LE SEIGNEUR, tabellion-juré au comté d’Eu, en présence de François de SAINT-OUEN, chevalier, seigneur de Folny, d’Adrien de SAINT-OUEN, écuyer seigneur du Gruchet de Florent du BOS, écuyer, sieur de Vircourt, de Claude d’IMBLEVAL, écuyer, sieur de Favencourt, de Christophe LE SENECHAL, écuyer, sieur de Fumechon et de Jacques d’IMBLEVAL, écuyer, sieur d’Yzengremer, à Marie HAMIN, fille de Richard HAMIN, écuyer, sieur de Pelvert, élu pour le Roi en l’élection de Neufchâtel, et d’Antoinette SOYER. Nicolas de SAINT-OUEN fut maintenu dans sa noblesse, le 1er décembre 1667, avec François de SAINT-OUEN, seigneur de Folny et Adrien de SAINT-OUEN, seigneur du Gruchet, ses cousins germains, et Antoine de SAINT-OUEN, seigneur de Launoy, son oncle, par M. BARRIN de LA GALISSONNIERE, intendant de la généralité de Rouen. Il décéda en 1677, au Burel, laissant de son mariage avec Marie HAMIn, qui lui survécut jusqu’au 25 mai 1709, et inhumée à Cuverville, treize enfants, tous nés à Cuverville.

1.Antoine de SAINT-OUEN, chevalier, seigneur de Pierrecourt, né le 10 mai 1655, à Cuverville, marié, par contrat du 22 novembre 1684, reconnu le 17 décembre suivant devant Nicolas BENOÎT, tabellion au Bosricard avec Elisabeth AUBERT, fille de feu Thomas AUBERT, chevalier, seigneur de Heudebouville et du Monmerel, et d’Anne de MANNEVILLE (Armes : « de sable, semé de croisettes treflées d’argent, au lion du même, brochant. »). Antoine de SAINT-OUEN est qualifié de maréchal des logis de la compagnie Valker du régiment de Rassent, suivant le rôle d’une revue passée le 25 juillet 1689, et il mourut en 1707. Le 14 février 1708, il y eut un accord passé relatif au douaire de sa veuve, entre elle et François et Nicolas de SAINT-OUEN, frères et co-héritiers de son mari. 2.François de SAINT-OUEN, écuyer, sieur de Sainte-Beuve, prêtre, né le 27 janvier 1665, à Cuverville, ses lettres de prêtrise sont du 15 novembre 1685. Il apparaît dans un acte du 1er décembre 1707, relatif à la succession de son frère Antoine de SAINT-OUEN. 3.Nicolas de SAINT-OUEN, qui suit. 4.Joseph Aimé de SAINT-OUEN, né le 13 septembre 1672, à Cuverville. 5.Alexis de SAINT-OUEN, né le 6 novembre 1674, à Cuverville. 6.Marie de SAINT-OUEN, née le 6 mai 1653, à Cuverville. 7.Anne de SAINT-OUEN, née le 2 février 1659, à Cuverville. 8.Marguerite de SAINT-OUEN, née le 29 mars 1660, mariée par contrat du 29 septembre 1701, contrôlé à Eu le 12 octobre 1701, à Mesnel François de CAUMONT, chevalier, seigneur de Bainneville, de la Longue et autres lieux, ancien chevau-léger de la garde du Roi et capitaine de cavalerie, fils de feu Antoine de CAUMONT, écuyer, seigneur de Goville, de Bout de Bois, de Raineville et autres lieux, et de Marguerite d’ACHEU (Armes : « parti, d’argent, à la croix ancrée de sable et d’argent, à l’aigle bicéphale de sable. »). 9.Marie Marthe de SAINT-OUEN, née le 1er août 1662, à Cuverville. 10.Marie Catherine de SAINT-OUEN, née le 8 novembre 1663, à Cuverville. 11.Anne de SAINT-OUEN, née le 17 septembre 1666, à Cuverville. 12.Anne de SAINT-OUEN, née le 7 octobre 1669, à Cuverville. 13.Marie Thérèse de SAINT-OUEN, née le 3 mai 1671, à Cuverville, mariée, par contrat du 25 novembre 1707, passé devant POYER, notaire à Eu, à Pierre FERET, chevalier, seigneur de Bracquemont, fils de François FERET, ,écuyer, sieur de Bracquemont et d’Elisabeth de BLANCBASTON (Armes : « de gueules, au bâton écôté en pal d’argent, accosté de quatre fleurs de lys d’or. »).

XV. – Nicolas de SAINT-OUEN, 3e du nom, chevalier, seigneur de Pierrecourt, de Pelvert et autres lieux, né le 9 mars 1668, à Cuverville. Il rendit un aveu et dénombrement le 5 mai 1718, à messire Henri Charles LE VENEUR, chevalier, seigneur et châtelain de Bailly-en-Rivière, comme ayant succédé à François de SAINT-OUEN, prêtre, écuyer, seigneur de Sainte-Beuve, son frère. Il fit aussi un accord avec ses sœurs, touchant à la liquidation de leurs dots, par acte du 13 mars 1719 et il décéda à Cuverville en 1731. Il se maria, le 29 octobre 1714, par contrat passé devant Louis Nicolas SAGOT, notaire royale à Aumale, à Angélique Louise de LA RUE, dame de Gourchelles, fille de feu Jean de LA RUE, chevalier, seigneur de Gourchelles, de Dourier et autres lieux (Armes : « d’argent, à trois fasces de gueules. »), et d’Antoinette de CRENY (Armes : « d’argent, à la bordure dentelée de gueules avec une fasce d’argent. »). Angélique Louise de LA RUE est décédée à Cuverville le 6 avril 1735. Dont :

1.Louis Pierre de SAINT-OUEN, né le 16 novembre 1716, décédé jeune. 2.François Louis de SAINT-OUEN, qui suit. 3.Charles Nicolas de SAINT-OUEN, né le 21 janvier 1721, décédé à Eu au mois de février 1744, étant alors lieutenant. 4.Antoine Nicolas de SAINT-OUEN, né le 14 janvier 1726, successivement lieutenant, aide major et capitaine au régiment de Languedoc, dragons et chevalier de l’ordre militaire et royal de Saint-Louis. Il fit toutes les guerres d’Italie depuis 1743. 5.Marie Louis de SAINT-OUEN, née le 29 janvier 1717. 6.Marguerite Angélique de SAINT-OUEN, née le 10 août 1722. 7.Marie Thérèse de SAINT-OUEN, née le 3 décembre 1725. 8.Marie Madeleine de SAINT-OUEN, née le 23 juillet 1728, reçue à Saint-Cyr, le 6 juillet 1740, d’après ses preuves de noblesse, établies sur les titres originaux que possèdait encore la branche de Pierrecourt, depuis Adrien de SAINT-OUEN, seigneur de Dampierre, de Folny et de Humesnil, son 5e aïeul, vivant en 1515. Elle est décédée dans cette maison royale le 14 septembre 1740.

XVI. – François de SAINT-OUEN, chevalier, seigneur de Pierrecourt, de Gourchelles, de Pelvert et autres lieux, né le 16 novembre 1719. Lieutenant au régiment de Bourbonnais, infanterie, en 1734, s’est trouvé au siège de Philisbourg et à l’affaire de Clausen. Il quitta le service en 1738, après le décès de ses parents, pour se mettre à la tête des affaires familiale, et prendre la tutelle de ses frères et sœurs. Il passa une transaction le 4 février 1740, avec MM de SAINT-OUEN de BOQUESTAN et il est décédé à Gourchelles le 7 mars 1781

Il se maria à Angélique Catherine Geneviève Agathe de LA POTERIE, décédée à Aumale et inhumée à Gourchelles en 1786, fille de Philippe de LA POTERIE, chevalier, seigneur de la Mérie, Pommereu et autres lieus (Armes : « d’argent au tau de sable. »), et de Catherine Angélique de CACQUERAY (Armes : « d’or, à trois roses de gueules. »). Dont :

1.N(e) de SAINT-OUEN, mort en bas âge. 2.N(e) de SAINT-OUEN, mort en bas âge. 3.N(e) de SAINT-OUEN, mort en bas âge. 4.N(e) de SAINT-OUEN, mort en bas âge. 5.N(e) de SAINT-OUEN, mort en bas âge. 6.Aimable Antoine de SAINT-OUEN, qui suit. 7.Jean Baptiste Catherine de SAINT-OUEN, chevalier, ancien garde du corps du Roi, décédé à Richemont, marié à Ne de BOISMONT. Dont a.N de SAINT-OUEN, décédé sans postérité. b.Charles Henri de SAINT-OUEN, marié à Ne de LA BERQUERIE. Dont i.Ne de SAINT-OUEN. 8.N de SAINT-OUEN, chevalier, décédé lieutenant. 9.Charles René de SAINT-OUEN, né à Gourchelles, le 21 février 1748, officier de chasseurs, décédé à Carcassonne, le 19 août 1785. 10.Marie Catherine Louise Nicole de SAINT-OUEN, décédée à Aumale le 5 août 1817. 11.Marie Louise Geneviève de SAINT-OUEN, décédé à neufchâtel-en-Bray. 12.Marie Gabrielle de SAINT-OUEN, décédée à Aumale le 22 novembre 1815. 13.Marie Madeleine Rosalie de SAINT-OUEN, reçue à Saint-Cyr, le 31 mai 1762, décédée le 1er juin 1820. 14.Agathe Félicité Angélique Louise Gabrielle de SAINT-OUEN, décédée à Quincampoix.

XVII. – Aimable Antoine de SAINT-OUEN, chevalier, seigneur et patron de Gourchelles, de Bailly-e-Rivière, de Sainte-Beuve, de Saint-Aignan, de Saint-Martin-le-Gaillard et autres lieux, né à Gourchelles en 1743, capitaine de cavalerie, marié par contrat du 11 janvier 1784, passé devant Claude François DELANEF, notaire au bailliage de Neufchâtel, et résidant à Gournay-en-Bray, à Angélique Henriette Charlotte LE VAILLANT de LA FIEFFE, née à Montrôty, le 15 décembre 1759, décédé à Rouen le 14 avril 1816, fille de Claude Augustin LE VAILLANT, écuyer, sieur de la Fieffe (Armes : « d’azur, au dextrochère mouvant d’une nuée d’argent, paré de gueules, tenant une épée d’argent, garnie d’or. »), et de Marie Madeleine Charlotte DARY. Aimable Antoine de SAINT-OUEN est décédé à Gourchelles le 12 juin 1790. Dont :

1.N de SAINT-OUEN, décédé en bas âge. 2.Ne de SAINT-OUEN, décédée en bas âge. 3.Antoine Alexandre de SAINT-OUEN, qui suit. 4.Alexandrine Marie de SAINT-OUEN, née à Gourchelles en 1789, marié, en première noce, à Laurent David GUEROULT du METILLON, conseiller au parlement de Normandie, décédé sans postérité. Et en seconde noce à Charles Auguste LE ROUX d’IGNAUVILLE, seigneur des Trois Pierres, d’Auberville et autres lieux, conseiller au parlement de Normandie, décédé au château d’Auberville le 31 janvier 1827.

XVIII. – Antoine Alexandre de SAINT-OUEN, chevalier, né à Gourchelles, le 7 avril 1787, habitant le château du Bosgouet, près du Bourg-Achard, marié, en première noce, par contrat passé à Rouen, chez DELABARRE, notaire, le 28 décembre 1813, à Thérèse Caroline de MEDINE née à Butot, le 16 mai 1790, décédée au Bosgouet, le 25 août 1822, fille de feu Charles Alexandre Isambart de MEDINE, chevau-léger de la garde du Roi, chevalier de l’ordre militaire et royal de Saint-Louis (Armes : « écartelé en sautoir, en un, d’azur, à la fleur de lys d’or, aux deux et trois, d’argent, au lion de sable, lampassé et armé de gueules, celui du second contourné, au quatre, d’argent, à l’arbre de sinople, au pied duquel passe un renard de gueules. »), et de Julie Adélaïde LE BOULLANGER, nièce du comte de MEDINE, vice amiral et cordon-rouge. Il se remaria, en seconde noce, par contrat, passé devant LEBOURGEOIS, notaire à Rouen, le 25 mai 1825 , à Louise Sophie de BAILLEUL, fille de feu Nicolas Charles Armand, marquis de BAILLEUL, chevalier de l’ordre militaire et royal de Saint-Louis, président à mortier au parlement de Normandie, grand bailli d’épée du pays de Caux, etc. (Armes : « parti d’hermine et de gueules. »), et de Marie Louise Félicité Alphonse de CIVILLE. Dont du premier lit :

XIX. – Alexandre Louis de SAINT-OUEN, né à Rouen, le 6 février 1819 auquel appartient le château du Bosgouet, au droit de sa mère, suivant lots et liquidation des 6 mars et 23 juin 1828, devant PICART, notaire à Rouen.

Branche des seigneurs de Melleville

VIII. – Nicolas de Saint-Ouen, écuyer, seigneur de Melleville, marié à Ne de DAMPIERRE. Dont :

a.Marie de SAINT-OUEN, mariée avant 1483, à Jean de LA BERQUERIE, avec la présence de Guillaume de SAINT-OUEN, fils d’Edmond de SAINT-OUEN. b.Nicolas de SAINT-OUEN, seigneur de Melleville et du Parc Saint-Rémy en 1503. Dont dans la descendance : i.Jean de SAINT-OUEN, écuyer, seigneur de Melleville, marié en 1568, à Françoise de BERSIN, et vivait encore le 5 septembre 1576.

Branche des seigneurs de Croixdalle

VIII. – Pierre de SAINT-OUEN, écuyer, sieur d’Orival. Dont :

1.Nicolas de SAINT-OUEN, qui suit. 2.Louis de SAINT-OUEN, qui forme la branche des seigneurs d’Orival. 3.Jean de SAINT-OUEN.

IX. – Nicolas de SAINT-OUEN, seigneur de Croixdalle, marié, à Magdeleine LAMBERT. Dont :

X. – Jean de SAINT-OUEN, seigneur de Croixdalle en 1505. Dont :

XI. – Nicolas de SAINT-OUEN, seigneur de Croixdalle. Dont :

XII. – Aymar de SAINT-OUEN 1er du nom, seigneur de Croixdalle en 1561. Dont :

XIII. – François de SAINT-OUEN, seigneur de Croixdalle. Dont :

XIV. – Aymar de SAINT-OUEN, 2e du nom, seigneur de Croixdalle, marié en 1628, à Geneviève du CROTTOY. Dont :

1.François de SAINT-OUEN, qui suit. 2.Jacques de SAINT-OUEN, auteur de la branche des seigneurs d’Ernemont 3.Charles de SAINT-OUEN, écuyer, seigneur de Beauval, lieutenant de cavalerie, blessé au siège de Thionville au mois de Juillet 1643 (Gazette de France). 4.Ne de SAINT-OUEN, mariée à Jacques de GUIRAN, 1er du nom, écuyer, seigneur de Beaumont et de Meules, fils de Louis de GUIRAN, seigneur de Pierrepont (Armes : « d’azur, à la bande d’or, accompagnée de deux colombes d’argent, becquées et membrées de gueules, à la bordure engrêlée de même. ») et d’Elisabeth NACARD, dame de Melleville.

XV. – François de SAINT-OUEN, écuyer, seigneur de Croixdalle, baptisé en 1630, à Rouen, marié à Suzanne BOURGEOISE. Dont :

1.Aymard de SAINT-OUEN, qui suit. 2.Jacques de SAINT-OUEN, seigneur de la Mothe. Il fut maintenu avec son frère dans leurs noblesse le 12 février 1669. 3.Louise Françoise de SAINT-OUEN, mariée en 1683, à Charles François Joseph de CACQUERAY (Armes : « d’or, à trois rose de gueules. »).

XVI. – Aymar de SAINT-OUEN, chevalier, seigneur de Croixdalle, vivant à Envermeu, marié, en première noce à Ne de GUIRAN, fille de Jacques de GUIRAN, seigneur de Beaumont (Armes : « d’azur, à la bande d’or, accompagnée de deux colombes d’argent, becquées et membrées de gueules, à la bordure engrêlée de même. »), et de Ne des IFS, et en seconde noce, à Marguerite de CACQUERAY, fille de Jacques de CACQUERAY, écuyer, seigneur de Bézu (Armes : « d’or, à trois roses de gueules. »), et de Marie de GUILLEBERT. Dont :

1.François Aymar de SAINT-OUEN, qui suit. 2.Anne Marguerite de SAINT-OUEN, née et décédée le 17 septembre 1696. 3.François de SAINT-OUEN, né le 16 août 1697, décédé en 1711. 4.Bernard de SAINT-OUEN.

XVII. – François Aymar de SAINT-OUEN, chevalier, seigneur de Croixdalle, marié à Marie TOUSTAIN de RICHEBOURG. Dont :

1.François de SAINT-OUEN, curé de Manneville, sieur de Croixdalle, décédé en 1750. 2.Louise Françoise Nicole, dame et patronne de Croixdalle, née vers 1700, décédée le 7 janvier 1770, à Croixdalle, mariée en 1724, à Charles de MERCASTEL, chevalier, comte de Mercastel, seigneur de la Haye, d’Aliermont, de Saint-Etienne de Croixdalle, de Valmenerey, du Poirel et d’autres lieux, veuf, en première noce, d’Angélique de CHEVESTRE, fils de Charles de MERCASTEL, écuyer, seigneur de la Haye et du Cierge (Armes : « d’argent, à trois croissants de gueules. »), et d’Agnès LE PREVOST (Armes : « écartelé aux un et quatre de sable à la bande d’argent, chargée de trois mouchetures d’hermines de sable; aux deux et trois d’argent à trois bandes d’azur; et sur le tout d’argent au lion de gueules, à la bordure du même. »). 3.Marie Thérèse de SAINT-OUEN, née en 1709, mariée le 17 novembre 1729, à Jean Baptiste de FOUCQUENOLLES, chevalier, vicomte de Guizencourt. 4.Nicole Françoise de SAINT-OUEN, dame de Boisgrisel, mariée le 29 mars 1723 à Offranville, à Nicolas Robert de CACQUERAY, écuyer, seigneur de Valolive, né le 22 avril 1693, à Notre-Dame-d’Aliermont décédé le 21 avril 1764, à Neufchâtel-en-Bray, fils de Robert de CACQUERAY, écuyer, seigneur de Valolive (Armes : « d’or, à trois rose de gueules. »), et de Marie Anne PASQUIER d’ASSIGNY.

Branche des seigneurs d’Ernemont

XVII. – Jacques de SAINT-OUEN, chevalier, seigneur de la Motte. Servant, en 1636, comme capitaine au régiment de Normandie, il se retrouva au siège de la ville impériale d’Oberkenheim (Gazette de France du 24 juillet), par la suite, il fut brigadier des armées du Roi et lieutenant, pour le Roi, de la ville de Douay. Dont :

XVIII. – Barthélemy de SAINT-OUEN, chevalier, seigneur d’Ernemont, conseiller du Roi, maître en la cour des comptes de Normandie. Il fut marié à marie LE FEBVRE du MOUCEL, cette dernière veuve, étant tutrice de leurs enfants mineurs, le 13 mai 1720. Dont une descendance très importante.

Branche des seigneurs d’Orival

IX. – Louis de SAINT-OUEN, né aux Ventes-d’Eawy, lieutenant au bailliage de Longueville au siège de Gournay-en-Bray et de la Ferté-en-Bray, réhabilité par lettres patentes du 5 mars 1584, marié à Marie AVICE. Dont :

1.Jean de SAINT-OUEN, qui suit. 2.François de SAINT-OUEN, marié par contrat passé devant les tabllion de Rouen, le 11 août 1613, à Claude LE JEUNE, veuve de Guillaume HORCHOLLE.

X. – Jean de SAINT-OUEN, écuyer, marié à Jeanne MAHEULT. Dont :

1.Anne de SAINT-OUEN. 2.Charles de SAINT-OUEN, qui suit.

XI. – Charles de SAINT-OUEN, écuyer, avocat à Gournay-en-Bray, marié, en 1623, à Anne LE CLERC, fille de Nicolas LE CLERC, avocat du Roi. Dont :

XII. – Charles de SAINT-OUEN, écuyer, demeurant à Gournay-en-Bray, maintenu dans sa noblesse, avec sa tante Anne de SAINT-OUEN, le 25 août 1670, par M. BARRIN de LA GALISSONNIERE, marié à Ne DYEL de PERDUVILLE.

Branche des seigneurs de Belleville

V. – Guillaume de SAINT-OUEN, écuyer, seigneur de Bellenville. Il est nommé dans un compte de Barthélemy du DRAC des années 1337, 1338, 1339 et 1346, parmi les écuyers du château d’Arques qui se rendirent à Compiègne pour servir le roi Philippe VI. A ses armes, il rajouta une brisure, une quintefeuille de gueule au milieu du sautoir. Il se maria avec Jeanne de BERNEVAL (Armes : « de gueules, au chevron d’argent. »). Dont :

1.Guillaume de SAINT-OUEN, qui suit. 2.Yvon de SAINT-OUEN, qui servait en 1370 à la garde du château d’Arques. Dont : a.Jean de SAINT-OUEN, écuyer tranchant et échanson du duc d’Orléans, Louis de France, capitaine de Gandelus et garde des bois dudit prince. 3.Louvet de SAINT-OUEN. Il figure dans la compagnie de Guillaume de LA BRUYERE, dans une montre du 30 juillet 1392. 4.Jourdain de SAINT-OUEN, écuyer, vivant en 1397. 5.Jean de SAINT-OUEN, vicomte de Vire, nommé ainsi dans des actes du 12 avril 1407 et du 17 avril 1409.

VI. – Guillaume de SAINT-OUEN, seigneur de Bellenville, qui fournit un homme d’armes à l’ost royal en 1370. Il est aussi mentionné dans l’échiquier de Normandie de l’an 1381. Il se maria à Marie de LINTOT (Armes : « d’azur, au sautoir d’or, accompagné de quatre aiglettes de même. »). Dont :

1.Jean de SAINT-OUEN, qui suit. 2.Brunet de SAINT-OUEN, nommé dans des lettres d’Hector de CHARTRES, chevalier, maître-enquêteur des Eaux et Forêts de France en Normandie du 14 mars 1406.

VII. – Jean de SAINT-OUEN, seigneur de Bellenville, vicomte de Pont-de-l’Arche, marié, en 1415, à Jeanne de GAL (Armes : « d’argent, à trois quintefeuilles de gueules. »). Dont :

1.Jean de SAINT-OUEN, seigneur de Bellenville en 1440. 2.Yvon de SAINT-OUEN, qui suit.

VIII. – Yvon de SAINT-OUEN, seigneur d’Inerville, lieutenant et garde du château d’Arques pour le roi, sous la charge d’Antoine d’AUBUSSON, chevalier, seigneur du Monteil, bailli de Caux et capitaine d’Arques, suivant une quittance qu’il signa le jour de la fête Saint-Michel en 1469. Dont :

IX. – Anne de SAINT-OUEN3, dame d’Inerville, du Plessis en Appeville, décédée avant 1547, mariée, en première noce, à Marc LE SENECHAL, sieur d’Auberville, décédé avant 1528, fils de Robert LE SENECHAL, seigneur d’Auberville, sire de Lardinières, chambellan du roi (Armes : « d’or, à la bande de sable. »), et de Jacqueline du PLESSIS. Elle se remaria à Charles de la CHÂTRE, décédé le 3 février 1536.

Mais aussi :

François de SAINT-OUEN, écuyer, sieur de Pongerville en 1578. Itte de SAINT-OUEN, mariée à Jean de LA POTERIE, seigneur de Rigny. Suzanne de SAINT-OUEN, mariée, en première noce, le 2 octobre 1632, à Anthoine de CRENY, écuyer, sieur d’Yberville, né vers 1604, décédé vers 1655, fils de Jacques de CRENY, écuyer, sieur d’Yberville (Armes : « d’argent, à la bordure dentelée de gueules avec une fasce d’argent. »), et d’Anne de MONSURES, et en seconde noce, à François de CROUTELLES, écuyer, seigneur de Valours et d’Ecqualonde, capitaine major au régiment Royal cavalerie, décédé en 1664, fils de Mathieu de CROUTELLES, sieur de Mont-Duetz, et de Rachel OLIVIER. Marie de SAINT-OUEN, marié à Antoine de RUNES, écuyer, sieur du lieu, demeurant à Neufchâtel-en-Bray, fils de Charles de RUNES, écuyer, seigneur de Jonval (Armes : « d’argent, au sautoir d’azur accompagné de quatre alérions de gueules. »), et d’Antoinette de VAUX (Armes : « d’argent à trois fasces de gueules. »). Magdeleine de SAINT-OUEN, mariée à François LANGLOIS, fils de Jacques LANGLOIS (Armes : « d’argent, à trois têtes de loups de sable. »), et de Catherine de FLOETZ. Marie de SAINT-OUEN, mariée à Charles LE VAILLANT, écuyer, sieur de Glatigny (Armes : « d’azur, au dextrochère mouvant d’une nuée d’argent, paré de gueules, tenant une épée d’argent, garnie d’or. »). Marguerite de SAINT-OUEN, mariée à Charles de HERON, écuyer (Armes : « écartelé aux un et quatre, d’azur, aux deux et trois d’azur à trois pals d’or au chef cousu de gueules, chargé d’une bande d’argent, le tout sur une bande d’argent, chargé de six alérions volants de sable. »). Marguerite de SAINT-OUEN mariée à Odon de GUEURES. Marguerite de SAINT-OUEN, mariée à Pierre TALBOT, fils de Nicolas TALBOT (Armes : « d’or, à trois molettes de gueules. »), et de Marguerite COLETTE.

La famille de SAINT-OUEN est aussi alliée à la famille des du MESNIEL de SOMMERY, de la branche dite des seigneurs de Gerponville.